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Un autre débat pour le PM, les libéraux se rangent derrière le consortium

Un autre débat pour le PM
Prime Minister Stephen Harper takes part in a business round table in Lima, Peru on Wednesday, May 22, 2013. Following Peru Harper will travel to Cali, Columbia for the Pacific Alliance summit. (AP Photo\THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick)
ASSOCIATED PRESS
Prime Minister Stephen Harper takes part in a business round table in Lima, Peru on Wednesday, May 22, 2013. Following Peru Harper will travel to Cali, Columbia for the Pacific Alliance summit. (AP Photo\THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick)

OTTAWA _ Alors que le Parti conservateur annonçait son intention de participer à un quatrième débat hors du giron du consortium des médias, jeudi, le Parti libéral signalait que "seul" ce regroupement avait la capacité de communiquer avec l'ensemble des Canadiens.

Le porte-parole de la campagne conservatrice, Kory Teneycke, a indiqué par voie de communiqué que le premier ministre Stephen Harper comptait participer à un troisième débat en anglais, qui serait centré sur la politique étrangère du Canada et organisé par Munk Debates.

Il a plaidé qu'il existait, entre le chef conservateur et les partis d'opposition, des "différences frappantes" sur ces questions, qui ont selon lui "été reléguées au second plan au cours de débats électoraux précédents".

Selon Munk Debates, une organisation qui tient des débats semi-annuels à Toronto depuis 2008, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a lui aussi accepté l'invitation

à débattre des enjeux liés à la politique étrangère avec le premier ministre Harper.

Le Parti libéral (PLC) a refusé jeudi de confirmer la présence de son chef, Justin Trudeau, à ce nouveau débat débordant du cadre électoral traditionnel, réitérant qu'il veut "voir quelles propositions viendront des réseaux télévisés du pays et d'autres groupes médiatiques" avant de s'engager.

Par voie de communiqué, le PLC a cependant signalé qu'il poursuivait sa participation "au sein du processus mené par le consortium", car cette formule "s'avère la meilleure façon d'assurer qu'il soit visionné par autant de Canadiens que possible".

Les libéraux ont également fait état de cinq paramètres qui devraient selon eux régir l'organisation de ces joutes oratoires, qui font toujours l'objet d'intenses négociations stratégiques en coulisses.

Ils estiment notamment que les chefs de tous les partis à la Chambre des communes devraient être invités à participer, qu'il devrait y avoir un nombre équivalent de débats en anglais et en français et que le débat devrait avoir lieu devant un public qui devrait pouvoir y participer.

Les représentants du regroupement de télédiffuseurs et les émissaires des partis politiques se rencontraient jeudi à Ottawa pour une seconde fois, afin de discuter des modalités des débats, qui seraient au nombre de quatre _ deux en français et deux en anglais.

Le Parti conservateur signalait mercredi qu'il n'avait pas l'intention d'envoyer un représentant autour de la table.

La formation politique annonçait la semaine dernière qu'elle était ouverte à l'idée de prendre part à un total de cinq débats, deux en français et trois en anglais, et qu'elle rompait avec la tradition en refusant de prendre part à ceux du consortium des médias.

Jusqu'à présent, quatre débats, dont trois en anglais, ont été inscrits à l'agenda du premier ministre Harper en incluant celui annoncé jeudi matin: un face-à-face sur les ondes de TVA, un débat mis sur pied par Macleans/Rogers et un autre organisé par le Globe and Mail et Google Canada.

Le NPD a accepté, en principe, d'être de tous ces rendez-vous.

La participation du premier ministre à un autre débat en français resterait donc à confirmer, en théorie.

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