QUÉBEC - Alors que le gouvernement Couillard étudie ses options pour remplacer le toit du Stade olympique, les coûts d'entretien de la toile ont explosé.
Les contribuables ont déboursé 1,4 million $ en 2013-2014 pour réparer et chauffer la toile afin d'éviter une nouvelle déchirure importante comme celle de 1999. L'année précédente, les coûts d'entretien s'élevait à 721 000$, et ils étaient de 321 000$ en 2011-2012, selon le plus récent rapport annuel du Parc olympique.
Plusieurs facteurs expliquent cette hausse significative. En décembre 2013, deux déchirures de plus grande dimension ont incité les administrateurs à doubler certaines zones de la toile. Le toit a également subi un important nettoyage, au coût de 432 000$, afin d'enlever les polluants atmosphériques qui pourraient en accélérer la dégradation.
Par ailleurs, le rapport annuel note que le toit du Stade olympique «a atteint sa fin de vie utile».
Le nombre de déchirures continue d'augmenter, mais moins rapidement que par le passé: 1 110 déchirures se sont ajoutées cette année, pour un total de 6 280. Cela représente toutefois moins de 1% de la superficie de la toile.
Le mauvais état de la toiture limite grandement l'utilisation de l'endroit en hiver. Couvrir le stade ferait passer de 19 à 40 le nombre d'événements annuels.
C'est le 25 mai prochain que les administrateurs du Parc olympique recevront le «dossier d'opportunité» qui présentera les options pour remplacer le toit du Stade olympique.
Le mois dernier, la ministre du Tourisme, Dominique Viens, n'écartait pas la possibilité d'un Stade olympique à ciel ouvert.
Si le gouvernement Couillard décide de remplacer le toit, il faudra compter un peu plus de cinq ans entre la décision et sa «mise en place opérationnelle», note le rapport.
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