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Insulté par l'avocat d'Omar Khadr, Stephen Harper refuse de poursuivre la guerre des mots

Insulté par l'avocat de Khadr, Harper refuse de poursuivre la guerre des mots
CP

OTTAWA — Le premier ministre Stephen Harper ne relève pas le gant.

Traité de sectaire et d'islamophobe par l'avocat d'Omar Khadr, jeudi, M. Harper n'a pas voulu commenter l'insulte alors qu'il était questionné vendredi matin au cours d'un point de presse à Ottawa.

Le premier ministre s'est contenté de répéter que M. Khadr avait plaidé coupable à des crimes graves. Pour le reste, il s'est réfugié derrière le fait que M. Khadr poursuit sa lutte devant les tribunaux. Il a ainsi refusé de faire de plus amples commentaires.

Le 14 mai, c'est devant la Cour suprême que les avocats des autorités canadiennes et ceux du jeune homme s'affronteront. Il s'agira alors de déterminer si Omar Khadr aurait dû être traité par les services correctionnels canadiens comme un délinquant juvénile puisqu'il avait 15 ans lorsqu'il a posé les gestes qu'on lui a reprochés.

Libéré sous caution jeudi par la Cour d'appel de l'Alberta, M. Khadr attend également un appel de sa condamnation par un tribunal américain.

Jeudi, son avocat Dennis Edney a reproché au gouvernement canadien son acharnement contre son client. Ottawa a tout fait pour maintenir M. Khadr en prison. Il a passé 13 ans derrière les barreaux, incarcéré à Guantanamo, puis en Alberta.

Me Edney s'en est pris personnellement à M. Harper, disant que ce qui motivait le premier ministre, selon lui, c'est le fait qu'il serait sectaire et n'aimerait pas les musulmans.

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