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Course à la direction du Parti québécois: les candidats s'entendent pour une Charte des valeurs plus «consensuelle» (VIDÉO)

Dernier débat du PQ: vers une Charte des valeurs plus «consensuelle»

Les candidats à la direction du Parti québécois se sont affrontés pour une dernière fois avant le dévoilement du gagnant du premier tour. S’ils s’entendent tous sur l’importance de la langue française, ils ont aussi convenu que le parti devait se doter d’une Charte des valeurs plus « consensuelle ».

Ce cinquième débat officiel, qui s’est tenu au Théâtre Corona à Montréal, portait en première partie sur la laïcité et l’identité, puis sur l’urbanisation et le transport.

D’entrée de jeu, Alexandre Cloutier a voulu préciser la pensée de Pierre Karl Péladeau sur la Charte des valeurs de Bernard Drainville, qui s’est depuis rallié au candidat favori.

« La première chose que j’aimerais dire, Alexandre, c’est qu’il faut reconnaître à notre collègue Bernard Drainville, qu’il est un homme qui s’est tenu debout, a répliqué PKP. Dans le processus parlementaire, il était engagé. Il a été interrompu. Nous aurions été en mesure d’arriver à un consensus. »

Péladeau s’est contenté par le passé de s’en remettre au rapport Bouchard-Taylor. Jeudi, il a répété qu’il était en faveur de l'interdiction des signes religieux pour les fonctionnaires en position d'autorité ainsi que pour les enseignants.

Questionné à savoir s’il allait déposer une nouvelle charte « plus consensuelle », il a répondu que le Parti québécois aurait amplement de temps d’en parler dans les trois ans qui les séparent des prochaines élections.

Ses adversaires ont tous reconnu que le parti avait encore du chemin à faire pour inclure les immigrants dans le projet d’indépendance et que cette inclusion passerait par l’apprentissage de la langue française.

« C’est vrai qu’il faut rebâtir les ponts avec les nouveaux Québécois, avec les immigrants. Parce que vous savez, l’indépendance, on va la faire avec tout le monde », a lancé Martine Ouellet.

Alexandre Cloutier avait déjà fait savoir dans une entrevue avec Le Soleil qu’il voulait rendre les cours de francisation pour les immigrants disponibles avant même qu’ils arrivent au Québec.

« Moi, ce que je veux, c’est davantage protéger la nation québécoise. L’intégration et la capacité de s’épanouir passent par la langue française », a-t-il ajouté en point de presse.

Vers un deuxième tour?

Pierre Céré ne sait pas encore si son nom figurera sur le bulletin de vote des militants péquistes. Il lui manque encore quelques milliers de dollars avant le dépôt de la semaine prochaine.

Il prendra sa décision finale samedi, qui ne sera communiquée aux médias que dimanche.

Martine Ouellet et Alexandre Cloutier sont persuadés que la victoire de PKP n’est pas acquise et que les candidats auront droit à un deuxième tour.

« Si en Alberta, le NPD est rentré, moi je pense que Martine Ouellet peut être chef du Parti québécois », a comparé la seule femme dans la course.

Le favori dans les sondages n’a pas souhaité commenter sur la possibilité d’une victoire au premier tour. « Ce sont les militants et militantes qui vont décider », a répondu Péladeau.

Les résultats du premier tour de scrutin seront dévoilés le 15 mai à Québec.

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