À presque pareille date, il y a deux ans, Katherine Levac volait la vedette lors du spectacle des finissants de l’École nationale de l’humour (ENH), au Club Soda.
Il n’a ensuite fallu que peu de temps à la jeune Franco-Ontarienne pour rejoindre la cour des grands. Son personnage de Paidge Beaulieu est devenu l’emblème de la courte aventure que fut SNL Québec, elle a raflé les grands honneurs au concours En route vers mon premier gala Juste pour rire, elle a été chroniqueuse au magazine Cap sur l’été.
Dans les prochains mois, le visage à la fois sympathique et pince-sans-rire de Katherine rayonnera encore sur plusieurs fenêtres. La semaine prochaine, on la retrouvera dans la cohorte de jeunes humoristes des 5 prochains, à ARTV. PaparaGilles, où elle a offert toute l’année des capsules absolument délirantes d’ironie, sera de retour à l’automne, aussi à ARTV, dans une formule hebdomadaire de 60 minutes.
Au même moment, elle renouera avec ses potes de SNL Québec dans Le nouveau show, concept multiplateformes de vignettes humoristiques, qui voyagera de Tou.tv Extra à ARTV à Radio-Canada. Elle assure la première partie du one man show de Jean-François Mercier, Subtil, sensible, touchant, et fera la tournée des festivals (Juste pour rire, Grand Rire, Zoofest, etc) cet été.
Puis, à l’hiver 2016, on attendra avec beaucoup d’impatience, à Télé-Québec, C’est pas moi, c’est toi, nouvelle comédie à sketchs de l’auteur Marc Brunet (Le cœur a ses raisons, 3600 secondes d’extase, Les bobos) centrée sur la génération Y, où Katherine et d’autres comédiens s’éclateront chaque semaine dans 30 minutes de parodies de publicités et de clips YouTube, et de mises en scène pastichant la réalité amoureuse des 25-40 ans. Toutes sortes de personnages loufoques viendront égayer ce portrait de jeunes adultes qui ont grandi entre selfies, jeux vidéo et réseaux sociaux. Tous les tournages se tiendront à l’extérieur, dans des lieux réels, et jamais en studio.
Est-ce tout? Que nenni. Cerise sur le gâteau, ce dimanche, Katherine repartira peut-être du 17e Gala les Olivier avec, en main, le trophée de la Découverte de l’année. On suppose qu’elle a de bonnes chances de l’emporter, mais la compétition est vive dans sa catégorie, qui rassemble aussi Pierre-Luc Pomerleau, Mariana Mazza, Fabien Cloutier et Virginie Fortin, d’autres jeunes gens qui ont également brillé sur maintes vitrines récemment.
«Nous avons tous travaillé très, très fort dans plein de projets différents, remarque Katherine. Personne ne se ressemble, dans cette catégorie. Je vois ces nominations comme un clin d’œil, un «bravo» à chacun de nous.»
Katherine Levac l’avoue, elle n’aurait pas cru, lorsqu’elle a gradué de l’ENH, en 2013, que sa carrière décollerait à une telle vitesse. Elle profite pleinement du tourbillon et ne craint pas de mettre les bouchées doubles pour arriver à tout concilier.
«J’accepte les projets qui me tiennent à cœur et je reste authentique dans ce que je fais, explique-t-elle. J’essaie de choisir des projets qui me mettent en valeur, dans lesquels je vais avoir du plaisir. Ça va vite, mais j’ai du plaisir là-dedans et j’aime ça. Si, un jour, je veux ralentir, je le ferai, mais pour l’instant, ça me convient. C’est dur de dire non quand on a de belles opportunités. Quand c’est super le fun, on y va!»
Il reste néanmoins à Katherine Levac un rêve à réaliser: lancer son premier one woman show.
«J’y pense toujours, insiste-t-elle. J’y pense chaque jour, à comment je veux qu’il soit. J’ai très hâte. Je n’ai pas de date, mais je suis constamment en écriture. C’est mon but ultime, sortir mon show.»
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