À la suite de l'arrestation musclée d'un jeune activiste montréalais, le porte-parole du SPVM affirme que de frapper quelqu'un au visage est une technique policière acceptable. A-t-il raison?
Un texte de Denis-Martin Chabot
« On n'est pas en contrôle de foule, on est en mode arrestation. Et oui, les coups au visage, c'est dans l'utilisation de la force, dans l'aggravation de la force. Ça existe. »
— Ian Lafrenière, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal
Vérification faite : il a raison.
Dans le programme de formation policière, on parle de techniques puissantes, comme « des frappes à mains nues telles que des coups de poing ».
Selon l'article 6 du Code de déontologie policière, « le policier ne doit pas avoir recours à une force plus grande que celle nécessaire pour accomplir ce qui lui est enjoint ou permis de faire ».
Les experts que nous avons consultés disent que la force utilisée par les policiers doit être proportionnelle à ce qui se passe devant eux. Cela peut aller d'un simple avertissement à un coup de feu. Le comportement des gens arrêtés, l'environnement et les circonstances doivent être pris en considération.
À la suite de la diffusion de la vidéo sur nos ondes, une enquête interne est en cours au SPVM.
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