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Étude des crédits: l'absence de l'ex patron d'Hydro-Québec Thierry Vandal soulève l'ire de Bernard Drainville

Étude des crédits: l'absence de Thierry Vandal soulève l'ire de Drainville
PC

L'absence de Thierry Vandal lundi à l'étude des crédits du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles a mis en rogne le député péquiste Bernard Drainville.

Porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie, M. Drainville aurait voulu confronter l'ex-grand patron d'Hydro-Québec sur sa gouverne et ses conditions de retraite.

"Après 10 ans à la tête d'Hydro-Québec, il aurait été normal" que M. Vandal comparaisse devant les parlementaires, a fait valoir le député de Marie-Victorin au début de la séance de travail.

Hydro-Québec avait dépêché en commission le vice-président responsable des affaires publiques et gouvernementales, Pierre-Luc Desgagné.

Suspicieux, le nouvel allié de Pierre Karl Péladeau dans la course à la direction du Parti québécois s'est demandé si le gouvernement libéral n'avait pas manipulé l'horaire des travaux pour que les audiences se tiennent trois jours après le départ à la retraite du président-directeur général.

M. Vandal a quitté officiellement ses fonctions de PDG le 1er mai après avoir démissionné en janvier dernier, au terme d'une décennie passée à la tête de la société d'État. Âgé de 55 ans, M. Vandal a eu droit à une indemnité de départ de 565 000 $ et empochera une rente de retraite de 450 000 $ par année indexée à vie.

M. Drainville a fait remarquer que l'indemnité de départ dont jouit aujourd'hui M. Vandal n'apparaissait pas au décret original du gouvernement en 2003. La clause a été ajoutée au deuxième décret émis en 2007 et reconduit en 2012, a-t-il relaté.

En vain, M. Drainville a tenté de savoir qui était à l'origine de l'inclusion de cette clause généreuse.

Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, a répliqué que le Parti québécois avait été au pouvoir pendant 18 mois entre 2012 et 2014 et qu'il n'avait pas jugé bon revoir les conditions de travail de M. Vandal.

Le ministre n'a pas voulu dire si le prochain PDG d'Hydro-Québec profitera de conditions aussi avantageuses que son prédécesseur mais a assuré que le gouvernement "tient compte" des commentaires qui lui sont formulés à ce sujet.

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