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Énergie Est est envisageable avec un seul terminal au N. B., dit TransCanada

Énergie Est est envisageable avec un seul terminal, selon TransCanada
oleoducenergieest.com

Le projet d'oléoduc Énergie Est est parfaitement envisageable même avec un seul terminal pétrolier situé au Nouveau-Brunswick, estime TransCanada, qui garde toujours espoir de trouver un autre site au Québec afin d'en construire un.

L'entreprise a fait savoir vendredi qu'elle pouvait envisager un tracé capable d'approvisionner à la fois les raffineries de Montréal et de Lévis tout en acheminant du pétrole au port pétrolier prévu à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick.

En marge de l'assemblée annuelle de TransCanada, à Calgary, son président et chef de la direction, Russ Girling, a cependant rappelé que l'entreprise continuait d'évaluer d'autres sites au Québec afin d'y construire un port.

Après des mois de spéculation, TransCanada (TSX:TRP) avait confirmé le 2 avril l'abandon de son projet de terminal maritime à Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, principalement en raison de la présence de bélugas, une espèce en voie d'extinction.

En conférence de presse, M. Girling a dit comprendre que plusieurs aimeraient une décision rapide dans ce dossier, ajoutant que la société désirait avoir en sa possession "toutes les informations" avant de trancher.

Le tracé initial d'Énergie Est prévoyait le transport quotidien d'environ 1,1 million de barils de pétrole des sables bitumineux albertains à travers un oléoduc de quelque 4600 kilomètres vers le Québec et le Nouveau-Brunswick.

Questionné par les journalistes, le patron de TransCanada a concédé que les récents événements pourraient bien faire grimper les coûts du projet, actuellement estimés à 12 milliards $, selon les décisions qui seront prises dans le futur.

La société a également dévoilé ses résultats du premier trimestre, qui, malgré la déprime des prix du pétrole, ont répondu aux attentes des analystes.

Son bénéfice ajusté a été de 465 millions $, ou 66 cents par action, par rapport à 422 millions $, ou 60 cents par action, à la même période en 2014.

Les analystes sondés par Thomson Reuters tablaient sur un bénéfice ajusté par action de 66 cents.

Toutefois, le profit net de TransCanada a affiché un recul de six pour cent, passant de 412 millions $, ou 58 cents par action, à 387 millions $, ou 55 cents par action.

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