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L'avantage numérique au menu du Canadien à Brossard

Le CH revoit sa stratégie pour le début de la série
Radio-Canada

L'avantage numérique figurait pour une deuxième journée de suite comme plat principal en début d'entraînement du Canadien à Brossard .

Un texte de Antoine Deshaies

Une attaque à cinq famélique: un seul but en vingt tentatives.

Une première vague alignait Max Pacioretty, Tomas Plekanec et Brendan Ghallagher. Le second trio était piloté par David Desharnais, flanqué de Pierre-Alexandre Parenteau et Lars Eller.

« Nous sommes un peu trop faciles à lire. Il faut utiliser les cinq joueurs. C'est à nous de se réveiller et le match de ce soir est l'occasion parfaite » a dit Pierre-Alexandre Parenteau.

P.K. Subban était accompagné à la ligne bleue de Jeff Petry. Le second duo de défenseurs était composé du vétéran Andrei Markov et de Tom Gilbert.

Michel Therrien pourrait donc utiliser deux droitiers ensemble et deux gauchers.

« On veut changer les ingrédients, a dit l'entraîneur-chef du Canadien. Pour l'instant, notre recette ne se vend pas, on doit changer les épices. Honnêtement, ça ne peut pas être pire. »

« On doit cesser de forcer le jeu à 5 contre 4, ajoute Therrien. Une bonne lecture du jeu mène à la prise de bonnes décisions. Pour l'instant nos joueurs sont tendus et c'est normal, mais plus on force le jeu, plus on se met dans le trouble. »

Alex Galchenyuk, utilisé en avantage numérique lors de la série contre les Sénateurs, a été tenu à l'écart de ces exercices spécifiques. Lars Eller prenait sa place.

« Souvent, nos intentions sont bonnes, mais on commet des erreurs d'exécution », a analysé le Danois.

Michel Therrien n'a pas modifié ses trios par rapport aux entraînements de mercredi et jeudi. L'entraîneur-chef a toutefois réuni ses attaquants à la fin de la séance pour une petite rencontre au sommet sur la glace.

« On parle beaucoup de l'attaque du Lightning, mais ils ont aussi six bons défenseurs, dit Michel Therrien. Ils ont un très bon gardien et honnêtement, on ne leur trouve pas de faiblesse. Ce sera un bon défi pour nous. »

« Ils ont de bons défenseurs, mais qui sont parfois lents, précise Pierre-Alexandre Parenteau. On devra se servir de notre vitesse et en profiter. »

Museler Stamkos, déjouer Bishop

Deux joueurs floridiens ont particulièrement fait mal au Tricolore cette saison. Steven Stamkos est le premier. Il a inscrit trois buts et deux aides en cinq matchs contre Montréal.

L'autre, c'est Ben Bishop qui a remporté ses cinq départs cette saison. Dans sa carrière, Bishop montre une fiche de 10-1-2 contre le Canadien, avec une moyenne de 1.53 et un taux d'efficacité de .941.

« On doit tirer de tous les angles pour espérer profiter des retours », avance Dale Weise.

« On doit être teigneux, acharnés et travaillants, ajoute Brendan Gallagher. On doit bien sûr lui compliquer la vie en se positionnant devant le filet. »

Stamkos, de son côté, a été blanchi par les Red Wings au premier tour. Le capitaine a été limité à trois petites aides en sept matchs.

« On ne sait pas si sa léthargie est une bonne ou une mauvaise nouvelle, estime Lars Eller. On verra ce soir s'il explose ou non. »

« On ne peut pas s'attendre à le museler complètement, ajoute Dale Weise. Je ne m'attends pas à ce qu'il soit blanchi dans la série. On doit le contenir du mieux qu'on peut. »

« On doit lui accorder une attention particulière, avance pour sa part Parenteau. Il n'aime pas particulièrement le jeu physique. On devra l'embêter. »

La revanche

Canadien et Lightning s'affronteront pour la troisième fois en séries éliminatoires. Leurs deux premiers duels se sont conclus en quatre matchs.

Tampa a eu le meilleur au deuxième tour en 2004, en route vers sa seule conquête de la Coupe Stanley.

L'an dernier Montréal a gagné au premier tour. Cette saison, Tampa Bay a gagné les cinq matchs, surclassant le tricolore 21-8 au chapitre des buts.

Chaque clan a donc sa propre source de motivation. Au-delà de la rivalité, une source transcende toutes les autres selon Pierre-Alexandre Parenteau.

« On lutte tous pour la Coupe Stanley et si ce n'est pas assez pour nous motiver, on a un méchant problème. »

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