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Formation: «Des cours de clowns...ça va être terminé», lance Sam Hamad (VIDÉO)

Formation: «Des cours de clowns...ça va être terminé», lance Sam Hamad (VIDÉO)

Dans la foulée des formations controversées offertes par certains organismes, Québec reverra la loi sur la formation de la main-d'œuvre qui oblige les entreprises à investir 1 % de leur masse salariale dans la formation de leurs employés.

« Ce n'est pas si on doit, on va le faire », a déclaré le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, à son entrée au caucus du Parti libéral du Québec (PLQ) à Québec. « La loi du 1 % on va la changer pour s'adapter à la nouvelle réalité. »

« Ça veut dire que des cours de clowns et des formations de comment ce matin je vais filer mieux qu'hier, ça va être terminé. » — Sam Hamad

« On va concentrer la loi du 1 %, le but de ça c'est faire [de] la formation et améliorer les compétences gens, confie M. Hamad. C'était ça le but de cette loi-là et on va la respecter tel que ça a été conçu. »

Le ministre déposera un projet de loi qui permettra au gouvernement d'encadrer la formation admissible à la règle du 1 % sans toutefois les soumettre individuellement à l'approbation de son ministère. « On va faire un règlement qui va clarifier des situations globales. »

Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, se porte toutefois à la défense de l'Association des directeurs généraux des municipalités du Québec (ADGMQ), mis à mal dans un article d'un quotidien montréalais.

Refusant de cautionner la forme que prennent les congrès de certaines associations, le ministre Moreau rappelle toutefois l'importance de la formation de la main-d'œuvre. « Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain », prévient-il. « Dans certains cas, pour eux, c'est une source de formation importante. »

Le ministre souligne que la province compte 1133 directeurs généraux municipaux répartis sur un vaste territoire. Le ministre souligne que certains directeurs généraux manquent de formation et ignorent certains pouvoirs qui sont pourtant à leur disposition.

En cette ère d'austérité budgétaire, les organismes doivent toutefois justifier l'ajout d'activités « plus bucoliques », selon le ministre Moreau. Dans le cas de l'ADGMQ, les conseils municipaux devront répondre à leurs citoyens du bien-fondé de leurs dépenses.

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