Le Buzz On situé sur le chemin Montréal dans le quartier Vanier, est un lounge où les consommateurs se rendent pour fumer de la marijuana.
Inspiré du concept « apportez votre vin », il est ici question de « Bring your own pot » (Apportez votre cannabis).
Le nouveau salon qui a fait son apparition à Ottawa soulève beaucoup de questions. On retrouve des salons du genre dans d'autres villes canadiennes, notamment à Toronto, Halifax et Winnipeg. Le salon d'Ottawa est géré par une compagnie à numéro.
Le salon propose à ses visiteurs des vaporisateurs. Grâce à ces appareils, la marijuana est chauffée à une température idéale pour libérer les arômes et principes actifs sans aucune combustion.
Les usagers peuvent ensuite inhaler le THC libéré lors du processus grâce à un sac de plastique.
Selon certaines études, la vaporisation est un procédé fiable pour délivrer du THC aux patients sans les effets néfastes de la fumée et de ses nombreux sous-produits de combustion.
« Les gens viennent ici pour les mêmes raisons que certains vont dans des bars : pour socialiser et être entouré de gens qui consomment. » — Wayne Robillard, propriétaire du Buzz On
Est-ce légal?
Le propriétaire précise qu'il n'y a aucune vente de marijuana dans cette boutique. Selon Wayne Robillard, bien qu'il soit illégal de consommer sans prescription de la marijuana au Canada, le salon est ouvert à tout le monde.
« C'est une façon de protester contre le système », ajoute-t-il. « Je consomme depuis plus de 40 ans, et les médecins n'ont jamais voulu me donner de prescription. » Wayne Robillard croit que le climat politique actuel est favorable pour ce genre d'initiative.
Les règlements du salon sont notamment qu'aucun tabac n'y soit consommé, aucun alcool, et qu'il n'y ait aucune vente de drogue.
Un coût est imposé aux clients, pour devenir membre de l'endroit. Le propriétaire ne vérifie pas les ordonnances des usagers.
Le propriétaire a d'ailleurs invité les policiers d'Ottawa à venir visiter le salon. Les policiers d'Ottawa qui, de leur côté, sont pour l'instant avares de commentaires au sujet de l'ouverture de cet endroit.
Le propriétaire dit ignorer quelle sera la suite des choses. Il affirme toutefois que, s'il doit faire face à des problèmes judiciaires, il aura beaucoup d'aide.
D'après les informations de CBC
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