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Une manifestation pour appuyer les victimes d'agressions sexuelles

Une manif pour appuyer les victimes d'agressions sexuelles
ROTHERHAM, ENGLAND - SEPTEMBER 03: (EDITORS NOTE: This image was processed using digital filters.) A teenage girl, who claims to be a victim of sexual abuse and alleged grooming, poses in Rotherham on September 3, 2014 in Rotherham, England. South Yorkshire Police have launched an independent investigation into its handling of the Rotherham child abuse scandal and will also probe the role of public bodies and council workers. A report claims at least 1,400 children as young as 11 were sexually abused from 1997- 2013 in Rotherham. (Photo by Christopher Furlong/Getty Images)
Christopher Furlong via Getty Images
ROTHERHAM, ENGLAND - SEPTEMBER 03: (EDITORS NOTE: This image was processed using digital filters.) A teenage girl, who claims to be a victim of sexual abuse and alleged grooming, poses in Rotherham on September 3, 2014 in Rotherham, England. South Yorkshire Police have launched an independent investigation into its handling of the Rotherham child abuse scandal and will also probe the role of public bodies and council workers. A report claims at least 1,400 children as young as 11 were sexually abused from 1997- 2013 in Rotherham. (Photo by Christopher Furlong/Getty Images)

Plusieurs organismes qui viennent en aide aux victimes d'agressions sexuelles ont tenu une manifestation de mobilisation et de soutien à ces victimes, samedi.

La manifestation qui se voulait symbolique s'est déroulée devant le Palais de justice de Montréal, près du Vieux-Montréal.

Selon Sébastien Richard, président du CRIPHASE, le Centre ressources et d'intervention pour hommes abusés sexuellement dans leur enfance, les organisateurs avaient choisi cet endroit parce que le Palais de justice de Montréal est le lieu où les victimes doivent confronter leurs agresseurs.

M. Richard dit avoir l'impression que le débat public sur les agressions sexuelles ne se fait pas suffisamment au Québec, même si plusieurs personnalités sont «sorties du placard» récemment.

La journaliste Sue Montgomery et la présidente du Conseil du statut de la femme, Julie Miville-Dechêne, notamment, ont dévoilé qu'elles avaient été victimes d'agressions sexuelles dans leur jeunesse.

Selon Sébastien Richard, ces cas et celui de Nathalie Simard, il y a quelques années, incitent plusieurs victimes à sortir de l'ombre et à dénoncer leurs agresseurs, l'élément de honte étant évacué.

Il estime que «plus on en parle, plus les victimes réaliseront qu'elles ne sont pas seules».

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