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Les femmes ont «peu d'influence» dans le gouvernement Couillard, dit le Conseil du statut de la femme (VIDÉOS)

Les femmes ont «peu d'influence» dans le gouvernement Couillard, dit le CSF

QUÉBEC - À quelques jours du 75e anniversaire de l'obtention du droit de vote des Québécoises, le Conseil du statut de la femme affirme que l'élection du gouvernement Couillard a constitué un recul pour la place des femmes au sein des postes décisionnels.

«Il y a longtemps que les femmes ont détenu si peu d’influence au sein d’un gouvernement québécois», écrit la présidente Julie-Miville Dechêne dans une lettre ouverte également signée par les membres votantes de l'organisme.

Le Conseil rappelle que la première femme fut élue en 1961. Aux dernières élections, la gent féminine ne représentait toujours que 27% des élus. «En fait, la représentation féminine à l’Assemblée nationale fait du surplace depuis bientôt 15 ans», écrit Julie-Miville Dechêne.

La présidente du CSF rappelle à Philippe Couillard sa promesse de former un conseil des ministres comptant au moins 40% de femmes. Son prédécesseur, Jean Charest, avait nommé un conseil paritaire en 2007.

Julie-Miville Dechêne souligne que les femmes n'occupent pourtant que 32% des sièges sous Philippe Couillard. «De plus, l’immense majorité du budget du Québec est géré par des ministres hommes, qui détiennent la totalité des ministères à vocation économique. Une compilation réalisée à partir du budget de dépenses 2015-2016, déposé le 26 mars 2015, démontre que les ministres femmes ne gèrent que 9 % du budget du Québec», écrit-elle.

La présidente conclut sa lettre en invitant Philippe Couillard à corriger la situation. Elle lui rappelle que l'ex-premier ministre Adélard Godbout «faisait face à de puissants vents contraires» lorsqu'il a choisi d'accorder le droit de vote aux femmes.

«Nous comptons sur votre leadership, ainsi que sur celui de vos collègues parlementaires de toutes les formations politiques, pour favoriser une plus grande participation des femmes à la vie politique québécoise et aux décisions qui façonnent notre société», conclut-elle.

Pour lire la lettre complète de Julie Miville-Dechêne, cliquez ici.

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