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Libérés sous caution, les quatre marins britanniques soupçonnés d'agression sexuelle doivent demeurer à Halifax

Libérés sous caution, les quatre marins britanniques doivent rester à Halifax
PLYMOUTH, ENGLAND - MARCH 20: Queen Elizabeth II inspects the Guard of Honour as she arrives for a visit of the Royal Navy's HMS Ocean at Her Majesty's Naval Base Devonport on March 20, 2015 in Plymouth, England. (Photo by Geoff Caddick - WPA Pool / Getty Images)
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PLYMOUTH, ENGLAND - MARCH 20: Queen Elizabeth II inspects the Guard of Honour as she arrives for a visit of the Royal Navy's HMS Ocean at Her Majesty's Naval Base Devonport on March 20, 2015 in Plymouth, England. (Photo by Geoff Caddick - WPA Pool / Getty Images)

Quatre membres de la Marine royale britannique qui font face à des accusations d'agression sexuelle ayant causé des lésions corporelles qui se seraient produites sur une base des forces armées à Halifax ont été libérés sous caution et sous conditions lundi après-midi.

Un juge de la Cour provinciale de la Nouvelle-Écosse a libéré sous conditions Craig Stoner, Darren Smalley, Simon Radford et Joshua Finbow. Ils devront entre autres verser une caution de 3000 $ chacun et ne pas entrer en contact avec leurs présumées victimes.

Les quatre citoyens britanniques sont attendus de nouveau en cour le 27 mai. D'ici là, ils devront résider à la base militaire Stadacona d'Halifax. Ils pourront toutefois se déplacer à leur guise, tant qu'ils respecteront leurs conditions de libération.

La Couronne allègue qu'ils ont supposément participé à l'"agression sexuelle de groupe" d'une femme dans une baraque de la base de Shearwater le 10 avril. Ils n'étaient alors pas en service, d'où leur comparution devant un tribunal civil.

Les accusés se trouvaient à Halifax pour participer à un tournoi de hockey avec les soldats canadiens lorsqu'ils ont été arrêtés, jeudi. Lundi, ils portaient d'ailleurs tous des chandails de l'équipe de la marine royale britannique en cour. Ils ont été reconduits sur la base militaire par le conseiller pour la Marine et l'armée de l'Air du Haut-commissariat de Grande-Bretagne au Canada, Michael O'Sullivan.

Le procureur de la Couronne Eric Taylor a souligné hors cour que les marins faisaient face à une peine potentielle de 14 ans de prison.

La Couronne s'est entendue sur les conditions de libération sous caution avec les Forces canadiennes, le Service national des enquêtes des Forces canadiennes et la Marine royale britannique, a expliqué Me Taylor, en précisant que le fait qu'aucun des accusés n'ait de casier judiciaire a facilité les choses.

Le commandant du Service national des enquêtes des Forces canadiennes, qui enquête sur des affaires sérieuses touchant à la Défense nationale, a fait savoir que les allégations d'agression sexuelle contre les marins étaient troublantes.

La semaine dernière, le lieutenant-colonel Francis Bolduc avait déclaré dans un communiqué que les autorités britanniques avaient collaboré à l'enquête.

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