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Chantal Racette devient la première présidente du syndicat des cols bleus de Montréal (VIDÉO)

Une première femme à la tête des cols bleus de Montréal

Pour la première fois de son histoire, le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal sera dirigé par une femme. Il s'agit de Chantal Racette, qui a été élue au terme d'un scrutin l'opposant à Daniel Gendron.

Quelque 3500 des 6500 cols bleus se sont prévalus de leur droit de vote, indique un communiqué du syndicat, qui évoque un « taux de participation remarquable », jamais vu depuis 1991. Le syndicat ne précise cependant pas quelle proportion des électeurs a appuyé Mme Racette.

« Je suis fière d'occuper ce poste et honorée par la confiance de mes consœurs et confrères. Les défis sont nombreux et ensemble nous sommes capables d'y faire face et d'en venir à bout », a déclaré la nouvelle chef syndicale.

Selon le syndicat, Chantal Racette a été l'une des premières femmes à occuper la fonction d'opératrice de machineries lourdes à la Ville de Montréal. Elle a occupé différentes fonctions syndicales au fil du temps. Elle a notamment été membre du comité de négociations du syndicat lors des ententes de 2010 et 2012.

« Son expérience syndicale s'échelonne sur près de trois décennies et elle est reconnue pour son franc-parler et sa détermination dans la défense des conditions de travail des gens qu'elle représente », affirme-t-il dans son communiqué.

« C'est une femme avec une profonde expérience syndicale et les salariés en profiteront. Il s'agit d'un moment historique pour ce syndicat et son arrivée offre un nouveau souffle à la lutte à la défense des services publics », affirme Lucie Levasseur, présidente du Syndicat canadien de la fonction publique pour le Québec.

Mme Racette succède à Michel Parent, qui a quitté la direction de l'organisation dans des circonstances nébuleuses le mois dernier. M. Parent dirigeait le syndicat depuis 12 ans.

Dans une lettre envoyée aux membres de son syndicat pendant la campagne, Mme Racette a proposé de revenir à « un rapport de force comme à l'époque de Jean Lapierre », qui a été président de l'organisation entre 1985 et 2003. Son mandat avait été marqué par des luttes dures et parfois même violentes.

« Je suis d'avis qu'on a assez donné et qu'il est grand temps de réparer non seulement les pots cassés, mais de passer à l'offensive et de réclamer notre dû », écrivait aussi Mme Racette.

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