Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La saison 2015 de BIXI est lancée à Montréal (PHOTOS/VIDÉO)

La saison 2015 de BIXI est lancée!

BIXI Montréal a donné le coup d’envoi de la saison 2015 à la station Champ de Mars ce matin en présence de personnalités montréalaises du milieu culturel, artistique, sportif, musical, journalistique et des affaires. Cette année, une trentaine d’entre elles se sont jointes à l’organisme en participant à la création de vélos à leur image, disponibles pour toute la saison dans les stations BIXI de la ville.

«Par le biais de ces personnalités provenant des divers milieux […], nous souhaitons faire découvrir BIXI à encore plus de citoyens, et mettre l'accent sur son accessibilité comme mode de transport urbain », dit la présidente du conseil d'administration de BIXI-Montréal, Marie Elaine Farley.

Du vélo bleu décoré du logo d’Infoman, à celui recouvert de blagues de l’humoriste Jean-Thomas Jobin, ou encore de dauphins-banane par la dessinatrice Gabrielle Laïla Tittley, l’évènement ne manquait pas de couleurs.

Lancement de la saison BIXI 2015

«Avec les coupures à Radio-Canada on a plus beaucoup de budget de gaz, alors on s’est dit on va aller à nos reportages en BIXI,» dit en riant Jean-René Dufort, aka Infoman.

Pour Gabrielle Laïla Tittley, BIXI est une option sécuritaire et écologique dans une ville où les vols de vélos sont courants. « J’ai eu un gros accident de vélo, j’ai super peur de faire du vélo, » dit-elle. « Mais en toute franchise le seul vélo que je me sens à l’aise de conduire c’est le BIXI, parce qu’ils sont super sécuritaires. »

Plusieurs nouveautés viennent s’ajouter à l’offre de BIXI cette année. Les Montréalais pourront notamment profiter d’un aller simple à 2,75 $ et d’un abonnement demi-saison à 55 $. « On veut faciliter l’utilisation des usagers occasionnels,» dit Mme Farley.

Après des déboires financiers qui ont fait craindre pour la survie du vélo en libre-service, la Ville de Montréal a confié sa gestion à un organisme à but non lucratif qui s’est engagée l’année dernière à lui verser 2,9 millions de dollars par année jusqu’en 2019.

« J’ai dit 5 ans, pour commencer, » dit le maire de Montréal, Denis Coderre. « Le fait de pouvoir donner ce service-là à la population, je pense que c’est de plus en plus nécessaire; surtout avec la piétonnisation qu’on fait, la stratégie d’électrification… Ça fait partie de notre plan vert.»

Cette année a été plutôt encourageante. BIXI compte désormais plus de 37 400 membres, comparativement à 33 200 en 2014, dépassant ainsi son objectif annuel de 1000 nouveaux membres par année.

Voiture libre-service et Uber : précisions de Coderre

Le maire Coderre a par ailleurs donné des précisions quant à son annonce, hier, d'une politique d'électrification de voitures en libre-service (VLS). Cet automne, un appel d’offres sera fait à l’international pour mettre en place 1000 voitures électriques en libre-service d’ici cinq ans.

Communauto et Car2Go ont manifesté leur crainte d’être écartées du processus. Projet Montréal a parlé du risque de mener à un « monopole » .

Denis Coderre a cependant précisé que plusieurs entreprises seraient considérées à la suite de l’appel d’offres, et qu’il n’y avait pas de « deal ». « On veut s'assurer que, si la voiture libre-service vient à Montréal, que ce soit des voitures électriques,» dit-il.

Il a aussi réaffirmé son opposition au service Uber, le qualifiant « d’illégal .»

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.