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Gala des Zapettes d'or 2015 : les réactions des gagnants

Gala des Zapettes d'or 2015 : les réactions des gagnants
Charles Bélisle

Le public a parlé, l’équipe de C’est juste de la TV aussi : le Gala des Zapettes d’or a célébré vendredi, sur les ondes d’ARTV, quelques-uns des artistes et artisans qui ont fabriqué les moments les plus mémorables du petit écran d’ici en 2014-2015.

Les gagnants de la remise de prix sont tous passés dans la salle de presse installée à proximité de la Cinquième Salle de la Place des Arts, où était présenté le spectacle, après leur arrêt au micro de l’animatrice Marie-Soleil Michon et de ses collaborateurs Anne-Marie Withenshaw, Dave-Éric Ouellet et Jean-Michel Dufaux, pour partager leurs impressions avec les journalistes et les photographes, trophée-télécommande en main.

Voici les réactions de quelques-uns des lauréats. Voyez notre autre texte dans les pages du Huffington Post Québec pour un compte-rendu détaillé de la soirée, ainsi que la liste exhaustive des finalistes et des heureux vainqueurs.

Richard Blaimert, auteur – Grand Prix Ça M’allume – Nouvelle adresse

Attention : cet extrait contient un spoiler sur la série.

«On est absolument ravis. On ne sait jamais d’avance qu’on va gagner, mais depuis un mois, pendant l’hiver, on a vraiment senti que le public s’était emparé de Nouvelle adresse. C’était comme une espèce de vent qui nous a portés d’un épisode à l’autre, jusqu’à la grande finale. C’était fabuleux. (…) Je n’ai reçu aucun commentaire négatif, par rapport à la mort de Nathalie. Personne ne me l’a reprochée. Personne ne m’a dit que ça n’avait pas de bon sens. Les gens ont été vraiment respectueux, et ils ont vécu ce deuil-là. La série a été accueillie encore mieux que ce que j’espérais. En septembre, les téléspectateurs étaient un peu craintifs, ils se disaient qu’ils n’avaient pas le goût de regarder une série qui parlait du cancer, mais finalement, on a presque doublé le nombre de téléspectateurs au fil des semaines.»

Éric Salvail – Éclat de rire de l’année – Opération Lise Dion à En mode Salvail

«C’est ma première Zapette! Moi, je regarde C’est juste de la TV à toutes les semaines. Je le regarde toujours. Moi, la télévision, c’est ma vie. Alors, une émission sur la télévision, c’est sûr que je regarde ça! J’écoute ce qui se dit, ce que les gens disent, je commente dans mon salon… J’adorerais être autour de cette table-là! Je n’ai pas le temps de le faire, mais je serais enchanté d’être collaborateur à cette émission, de pouvoir dire mon opinion. Les animateurs ont la chance, grâce à leur travail, de regarder des émissions qu’on ne prend peut-être pas le temps de regarder en temps normal. Et j’apprends plein d’affaires avec eux. J’adore Marie-Soleil (Michon), qui fait un travail d’exception; c’est une animatrice hors pair. Maîtriser trois grandes gueules autour d’une table, ce n’est pas facile! (rires) Donc, la Zapette d’or que j’ai vue passer pendant des années et que je n’avais jamais gagnée, elle a une connotation particulière pour moi.»

Anouk Meunier – Entrevue captivante de l’année – Joël Legendre à Accès illimité

«Cette année, avec Accès illimité, on a senti un petit “oumph”, un petit plus. On dirait que les gens nous en ont parlé encore plus que d’habitude, comme si l’émission s’était davantage positionnée dans le paysage télévisuel, que les gens avaient bien compris et reçu le concept de l’émission. Au fil des saisons, on s’est fait connaître, et les gens ont de nouvelles habitudes d’écoute. On est très heureux de ça.»

Jean-Philippe Dion – Entrevue captivante de l’année – Joël Legendre à Accès illimité

«On a eu nos meilleures cotes d’écoute cette année. Avec Joël, c’était un peu risqué de proposer ce genre de portrait là, parce qu’à la télé québécoise, on n’a pas vu souvent ce genre de modèle de parents. Dans ce cas-ci, on parle d’homoparentalité. Ariane Moffatt en a parlé à Format familial, mais on ne l’avait jamais montré. Nous, à Accès illimité, ce qu’on veut, c’est de montrer les choses. Alors de braquer une caméra dans cette maison, de les voir évoluer, de vivre avec eux des moments super sensibles, comme lorsqu’ils vont réveiller leurs petites puces le matin… Moi, je me demandais quelle allait être la réaction des gens à ce reportage, et ç’a été tellement bien accueilli! On n’a reçu aucun commentaire négatif, même sur les réseaux sociaux. Tout le monde était content de voir ça.»

Ève Landry – Personnage fictif incontournable de l’année — Jeanne Biron dans Unité 9

«On ne s’habitue jamais à ce genre de prix, mais ça vient toujours nous chercher différemment, dépendamment de l’année qu’on vient de vivre. Moi, personnellement, cette année, Jeanne a tellement été présente, j’ai tellement travaillé fort pour ce personnage, j’avais beaucoup de scènes, j’avais de grosses émotions à aller chercher… J’ai vraiment beaucoup travaillé, cette année. Quand je lisais mes textes, chez moi, je me disais que le public allait capoter, et je voulais bien le rendre à l’écran. J’étais nerveuse, car je souhaitais que le public soit touché comme moi je l’avais été en découvrant ces scènes pour la première fois. J’avais cette pression, que ça se rende dans les maisons. Donc, ce prix me confirme que j’ai bien travaillé, et me donne un petit coup de pouce pour m’aider à continuer.»

Danielle Trottier, auteure – Personnage fictif incontournable de l’année — Jeanne Biron dans Unité 9

«C’est l’objectif principal, quand on écrit, quand on joue, quand on monte, quand on réalise : à la télé, l’objectif, c’est d’aller toucher le téléspectateur, qu’il nous adopte et qu’il nous suive là où on va. Donc, ce prix, c’est une manière de nous dire encore plus que, oui, le public était là. Je pense qu’on ne remerciera jamais assez les téléspectateurs de nous suivre, d’être aussi fidèles, d’être là, avec nous.»

Claude Robinson – Performance artistique de l’année – Hommage à Claude Robinson au 29e Gala des Prix Gémeaux

«C’était très porteur. Cet hommage parlait à tout le monde. La chanson Tenir debout est absolument extraordinaire. Quand je l’avais entendue pour la première fois, il y a quelques années, j’étais tombé en amour avec cette chanson, émotivement, parce que ça me touchait. Mais, tout à coup, cette émotion était partagée avec le public, avec tout le monde. J’étais tellement content! Autant pour David Portelance et Fred Pellerin, qui ont composé la chanson, que pour cette équipe absolument extraordinaire qui a créé le numéro. (…) Moi, au départ, je ne m’attendais à rien, parce qu’on ne m’avait rien dit de ce qui allait se passer. Tout ce que je savais, c’était que j’étais “l’hommagé” de l’année (rires), mais je ne savais pas ce qui allait se passer du tout. Comme je n’avais rédigé aucun discours, j’ai improvisé tout le long, sauf que j’avais en tête de demander à ma conjointe de m’épouser. Mais ce n’était pas formulé, je n’avais pas prévu comment le faire, et ça s’est fait naturellement. (…) Je revois cet hommage, aujourd’hui, avec énormément de bonheur. J’aime voir les belles têtes qui étaient là. Ça me touche tellement de voir toute cette équipe. C’était le fun, c’était une espèce de happening où tout le monde se réjouissait. L’émotion était tellement palpable! Moi, de la scène, je voyais tous les visages dans le public, je voyais tout le monde pleurer; j’ai demandé une “quote” à Kleenex et aux autres compagnies de mouchoirs, mais ils ne répondent pas positivement! (rires) Encore aujourd’hui, sur la rue, les gens me parlent de cet événement-là. C’était merveilleux.»

Guy Gagnon, réalisateur — Performance artistique de l’année – Hommage à Claude Robinson au 29e Gala des Prix Gémeaux

«Ce qui était important pour nous, en concoctant un numéro pour Claude Robinson, c’était que le message de l’hommage, de la chanson, et de tout ce qui était dit pendant le montage musical, soit transmis par des créateurs. On avait des gens de tous les métiers : des interprètes, des compositeurs, un sculpteur, ça venait de partout. On voulait que ça soit un message porté par beaucoup, beaucoup de monde.»

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