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Ces poubelles sont le nouveau défi à relever pour les ratons laveurs de Toronto

Toronto : Des bacs de déchets anti-ratons laveurs

Les ratons laveurs qui s'amusent depuis toujours à infester les poubelles des Torontois et à laisser des déchets éparpillés sur leurs terrains verront peut-être leur règne de terreur prendre fin.

La ville de Toronto souhaite se munir de nouvelles poubelles qui sont plus résistantes aux tentatives des ratons de s'y infiltrer. Une vidéo qui montre toutes les embûches que ce nouvel outil pose aux créatures nocturnes a été publiée sur YouTube, jeudi.

Le vidéo compare l'ancien modèle, qu'un raton laveur fait tomber en quelques secondes, et un nouveau, qui pose tant de problèmes à l'animal qu'il finit par abandonner.

Ces bacs « nouvelle génération » développés par la Rehrig Pacific Company seront acquis par la ville dans le cadre d'un contrat de 31 millions de dollars, si le projet est accepté par le comité des travaux publics, selon le Toronto Star. Les résidents pourront s'en prévaloir, si tout va bien, dès l'an prochain.

Le maire John Tory est en croisade contre les ratons laveurs. « Nous avons tout fait dans notre bataille contre la "Racoon Nation". La défaite n'est pas une option », a-t-il blagué.

Une recherche menée à l'Université York a montré que les ratons laveurs doivent faire face, en ville, à plus de défis — trafic routier, quantité inférieure de nourriture, etc. — ce qui les rend plus aptes à aptes à survivre et plus difficiles à contrôler.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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Les super-oreilles des mouche
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Et s'il valait mieux dire "la mouche à l'oreille" que la puce? Une équipe de chercheurs de l'université du Texas a développé un implant cochléaire basé sur les oreilles ultra-sensibles de la mouche.
Surtout, l'implant ne fait que 2mm et utilise un matériau transformant la pression en signal électrique, ce qui permet de faire fonctionner l'objet avec très peu d'énergie (et donc des batteries bien plus petites).
Des feuilles de lotus comme tissu
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Une équipe de chercheurs slovaques a travaillé sur un tissu inspiré des fleurs de lotus. Celles-ci possèdent une propriété intéressantes: elles sont hydrophobes, l'eau ne peut pas y pénétrer.
Les chercheurs du Vutch-Chemitex ont donc copié cette propriété pour créer un tissu imperméable à l'eau. Mieux: l'eau qui ruisselle nettoie le tissu (c'est le même mécanisme pour le lotus).
Les dents de la patelle, plus dur matériau au monde
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Il y a encore quelques mois, on pensait que la toile d'araignée était le matériau le plus résistant au monde. Mais des chercheurs de l'université de Portsmouth ont découvert que les dents de la patella (les fameuses arapèdes et autres bernicles) sont encore plus résistantes.
Les dents en question recouvrent la radula, une sorte de langue présente sur de nombreux mollusques. Elles permettent de "mâcher" les aliments grâce à "des mouvements d'aller et de retour".
Les scientifiques à l'origine de cette découverte estiment qu'un tel matériau pourrait être copié, par exemple pour des voitures de courses, des coques de bateaux ou des pièces d'avions.
Les piquants du porc-épic comme aiguilles du futur
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Une découverte qui ne manque pas de piquant. En 2012, une équipe de l'école médicale d'Harvard et du MIT a fait une découverte étonnante.
Les piquants du porc-épic (nord-américain) possèdent des petites pointes microscopiques. Leur intérêt? Elles permettent aux pics de l'animal de s'enfoncer deux fois plus facilement dans du cuir... et d'être quatre fois plus difficile à enlever!
En s'inspirant de cette défense naturelle, les chercheurs ont créé un pic synthétique qui pourrait être utilisé en chirurgie, notamment en tant qu'agrafe.
La feuille artificielle
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Et si la prochaine révolution dans le domaine de l'énergie nous venait des plantes, et plus particulièrement de la photosynthèse?
En s'inspirant de cette capacité naturelle, le chercheur Daniel Nocera, du MIT, a imaginé une feuille artificielle.
A la différence que celle-ci ne consomme pas de dioxyde de carbone mais de l'eau. Plongée dans un liquide et éclairée par le soleil, cette feuille produit de l'oxygène et de l'hydrogène, l'élément chimique le plus simple du monde et permettant par ailleurs de fournir de l'énergie en grande quantité.
Une enzyme dans une pile à hydrogène
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Et sur la transformation de l'hydrogène en énergie, la bio-inspiration est encore présente. C'est sur cela que travaillent Vincent Artero et son équipe au CEA-Grenoble.
Dans une pile à combustible classique, utilisée pour convertir l'hydrogène en électricité, le platine sert de catalyseur à la réaction. Mais en observant certaines bactéries, les chercheurs ont créé une enzyme synthétique capable de remplacer le métal si rare (et si cher).
Des drones insectes
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Si l'homme a réussi à voler depuis plus de deux siècles, il n'avait jusqu'à peu jamais réussi à imiter les battements d’ailes des oiseaux.
Depuis quelques années, des scientifiques se sont intéressés à la question pour fabriquer des microdrones... à partir d'insectes.
Une équipe française pousse même l'inspiration encore plus loin. Plutôt que de battre des ailes grâce à des mécanismes, le projet Remanta voudrait faire voler un drone en copiant la déformation du thorax de la libellule.
La massue de la crevette-mante
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Connaissez-vous le "stomatopoda", plus communément appelé la "crevette-mante"? Ce crustacé possède une paire de pattes ravisseuses, comme la mante religieuse. Elles peuvent être de deux types: telle une lance, pointue et capable d'embrocher leur proie, ou de la forme d'une massue, capable de briser les coquilles.
James C. Weaver et son équipe se sont intéressés à ces fameuses massues et se sont rendus compte qu'elles avaient des propriétés étonnantes.
La surface de frappe est constituée d'un minéral extrêmement résistant, l'hydroxyapatite (ce qui forme l'émail dentaire). Derrière cette coque résistante, il y a des couches de chitines (un matériau commun qui compose l'exosquelette de nombreux insectes) disposés d'une manière bien particulière. Le but : atténuer l'impact du coup de massue et éviter que la patte ne se fracture.
Aucune application n'a encore été trouvée, mais il est à noter que l'US Air Force a financé en partie l'étude.

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