L'Ontarien Neil Bantleman a été reconnu coupable en Indonésie d'agression sexuelle contre trois élèves de la maternelle à l'École internationale de Jakarta, où il enseignait.
L'homme de 45 ans a toujours clamé son innocence, affirmant qu'il s'agissait d'un procès bidon. Il est resté impassible lors de l'annonce du verdict.
Il avait été arrêté l'été dernier avec un autre enseignant de l'établissement. Cinq concierges avaient déjà été reconnus coupables l'an dernier dans un procès séparé.
Selon le tribunal indonésien, M. Bantleman a commis des actes sexuels intentionnellement, a fourni des renseignements semant la confusion durant le procès et n'a pas exprimé de regret quant aux crimes commis.
«Le Canada doit maintenant protester et forcer Jakarta à justifier le manque de preuves et de transparence dans le procès.»
— Guy Bantleman, frère du prévenu
Selon les proches de l'Ontarien originaire de Burlington, la mère de l'une des victimes, un garçon, a monté l'affaire de toute pièce avec la complicité de la police, incriminant le Canadien dans le cadre d'une poursuite de 125 millions de dollars contre l'école prestigieuse où il enseignait.
L'organisme Amnistie internationale n'est pas surpris du verdict, affirmant que les problèmes de « corruption » sont «récurrents» en Indonésie.
Le Canadien s'était installé en Indonésie il y a quatre ans avec sa femme, qui est aussi enseignante.
L'École internationale de Jakarta accueille 2400 élèves âgés de 3 à 18 ans, la plupart étant des enfants de familles de l'élite indonésienne ou de diplomates de quelque 60 pays étrangers.
Peine
L'Ontarien a été condamné à dix ans de prison.
Il y avait une confusion initialement au sujet de la peine imposée, en raison d'une question de traduction.
Le procureur demandait une peine de douze ans.
La famille de Neil Bantleman indique qu'il évaluera la possibilité d'un appel.