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Vers une interdiction des foyers au bois trop polluants plus tôt que prévu

Une interdiction des foyers au bois trop polluants plus tôt que prévu?
Radio-Canada.ca

Alors que la Ville de Montréal prévoyait adopter un règlement restreignant l'usage des foyers au bois dès 2020, la commission permanente chargée d'étudier la question recommande plutôt de les interdire dès octobre 2016, soit quatre ans plus tôt que prévu. Environ 50 000 Montréalais seraient touchés par cette mesure.

Un texte de François Cormier

L'administration Coderre devra d'abord trancher si elle est en accord avec les recommandations. Si les élus vont de l'avant, ce sont les appareils qui ne respectent pas la norme d'émission 2,5 g/h (gramme de particules fines par heure) qui seront interdits.

« Ces particules fines ont un impact important et néfaste. Des taux de mortalité plus élevés, des cancers, des problèmes respiratoires », explique la présidente de la commission et conseillère municipale, Elsie Lefebvre.

« On a commencé à agir en 2009. Ça fait un bon moment que les citoyens sont interpellés par la question », poursuit Mme Lefebre pour justifier la mise en place anticipée de ces mesures.

Les citoyens auraient donc 18 mois pour se conformer au règlement si leur appareil actuel ne respecte pas les limites permises. À l'origine, l'administration Coderre prévoyait interdire les appareils dépassant 1,3 g/h.

En somme, moins de citoyens auront à se conformer aux nouvelles normes, mais ils devront le faire plus rapidement. En cas de non-conformité, le règlement prévoit déjà des amendes variant de 100 $ à 4000 $.

La commission recommande également que tout appareil de chauffage au bois soit interdit lorsqu'un avertissement de smog émis par Environnement Canada est en vigueur. Par contre, les citoyens pourraient utiliser leurs appareils en cas de panne électrique de plus de trois heures, même s'ils ne respectent pas les normes.

Selon le rapport de la commission, l'Institut national de santé publique a estimé à 909 décès prématurés et à plus de 3,6 millions de dollars les coûts de soins de santé liés aux effets des particules fines à Montréal. Ces données datent de 2002.

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