QUÉBEC - Pierre Karl Péladeau est revenu mardi sur ses propos du débat de dimanche dernier, où il a confié que la vie politique est plus difficile qu'il ne l'avait envisagée.
«J'aimerais vous faire une petite confidence aujourd'hui, a-t-il dit dans son mot de clôture au débat de Sherbrooke. Je ne croyais pas que la vie publique pouvait être aussi exigeante. Je le vois bien depuis que je suis député de Saint-Jérôme.»
Questionné mardi en marge d'un point de presse pour annoncer l'appui d'un huitième député, soit Sylvain Rochon, à sa course à la chefferie, PKP a précisé sa pensée. «J'ai toujours travaillé très fort dans ma vie, mais c'est certain que la vie politique, c'est sept jours par semaine», a-t-il dit.
Pierre Karl Péladeau a souligné qu'il cumule les tâches de député et de candidat à la chefferie. «Ensuite, vous vous souviendrez que j'ai eu un petit accident de vélo et que je suis arrivé à l'Assemblée nationale en fauteuil [roulant]», a-t-il ajouté.
«Heureusement, il nous reste encore 45 jours à la campagne, et puis par la suite, je pense que les choses devraient revenir davantage à la normale», a dit le candidat à la succession de Pauline Marois.
Sur le traitement que lui ont réservé les médias, Pierre Karl Péladeau a noté une différence importante avec l'époque où il dirigeait Québecor. «C'est sûr que le changement est brutal», a-t-il confié, même s'il «assume» son nouveau rôle.
S'il a eu à intervenir plusieurs fois dans les médias par le passé, l'expérience est différente lors des mêlées de presse à l'Assemblée nationale, a-t-il dit. «Mais j'ai tendance à penser que, comme n'importe quoi, c'est une question d'expérience, c'est une question d'habitude.»
Avec La Presse Canadienne
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