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Capsule temporelle: un voyage vers le futur au Planétarium (PHOTOS)

Un voyage vers le futur au Planétarium
Maxellende Pycke

An 2050. Imaginez…

À quoi ressemblera notre monde? Sera-t-il meilleur… ou pire?

Telle une bouteille à la mer, les prédictions de 25 étudiants de 11 à 13 ans ont été placées dans une capsule temporelle au Planétarium de Montréal aujourd’hui.

Elle devrait être ouverte dans 35 ans et contient, en plus des lettres, des objets soulignant l’ouverture du Planétarium comme des photos, un chandail, un compteur manuel, un bout de mousse du toit de l’édifice, et une clé USB, entre autres.

« Ouvrir une capsule temporelle, c’est un peu comme découvrir un trésor, » dit le directeur du Planétarium, Pierre Lacombe. « C’est une tranche d’histoire qui se dévoile sous nos yeux. »

Capsule temporelle: un voyage vers le futur au Planétarium

Les lettres ont été rédigées dans le cadre de l’examen de français provincial de la 6° années du primaire de 2014. Les élèves devaient s’adresser aux enfants de 2015 en répondant à la question : « Comment la vie sera-t-elle en 2050? » Parmi les 77 000 textes écrits, 25 ont été choisis pour un voyage vers le futur.

Ces missives renferment un mélange surprenant d’optimisme et de pessimisme. Et surtout, une grande préoccupation pour l’environnement.

« Je pense que nous n’allons pas vivre mieux en 2050 parce que la Terre sera mourante, » a écrit Xavier Gaudreault. « Si en 2014, il y a de graves problèmes environnementaux, en 2050 ce sera bien pire. » Mais il pense qu’il est possible de changer les choses en commençant « par des petites affaires, » dit-il. « Comme ne pas jeter ton papier de barre tendre à terre. »

Beaucoup d’enfants ont exprimé un espoir de voir la science évoluer pour le meilleur, avec la création de « médicaments intelligents », de « dépollueurs », de communication via des hologrammes, ou même le rêve d’un jour pouvoir se téléporter.

Ils désirent aussi conserver certaines inventions et valeurs de notre temps comme les livres, le théâtre, ou la démocratie. « J’aimerais conserver le visage humain de la vie, » a écrit Roxanne Leblanc. « J’ai peur que nous nous tournions uniquement vers les appareils électroniques en oubliant ce caractère bien vivant qui nous est propre. »

Plusieurs précautions ont été prises afin d’éviter que le contenu de la capsule ne soit endommagé ou illisible en 2050. Par exemple, on a dû exclure les matériaux acides ou pouvant retenir l’humidité et les technologies trop actuelles, et s’assurer d’emballer et d’imbriquer les objets de manière à ce qu’ils ne s’entrechoquent pas.

La capsule a ensuite été enfermée dans l’ancien projecteur du Planétarium.

Dans 35 ans, c’est sans doute avec une certaine fébrilité que l’on pourra redécouvrir ses trésors…

« Je pense que [les gens en 2050] vont voir que la génération montante est positive, » dit la muséologue du Planétarium, Sara Arsenault. « Oui, elle est inquiète, elle est réaliste. Mais ils ont l’espoir de réussir à relever les défis qui se posent à l’humanité en ce moment. J’espère que l’avenir leur donnera raison...»

Vous pouvez découvrir le projet jusqu’au 3 mai à travers l’exposition 2050: entre le rêve et la réalité au Planétarium et découvrir les 25 lettres à cette adresse.

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