Les nouveaux uniformes de la Société de transport Montréal (STM) doivent être changés, quelques mois seulement après avoir été distribués aux employés. La STM affirme toutefois que les changements se feront à coût nul.
Un texte de François Cormier
En juillet 2014, la STM dévoilait ses nouveaux uniformes conçus par le designer Jean-Claude Poitras. Or, certains employés ont constaté bien rapidement qu'il y avait un problème avec leurs nouveaux vêtements de travail. Ils présentent des marques d'usure dès les premiers lavages, selon ce que Radio-Canada a pu observer.
« Nous avons effectivement remarqué un problème particulier avec le tricot qui bouloche (fait de petites boules). Le test de boulochage n'est pas conforme à ce que la STM avait exigé. Par contre, le fournisseur travaille à rectifier la situation », indique Amélie Régis, porte-parole de la STM.
Le contrat de 16,7 millions de dollars incluait la conception du nouvel uniforme, la gestion et la distribution des vêtements pour les cinq prochaines années.
La STM précise être en deçà du nombre de retours chez le fournisseur qu'une telle opération peut engendrer. « Sur les 86 242 items expédiés, 16 948 items ont été retournés, ce qui équivaut à 19 % de retours », explique Amélie Régis. « La norme se situe entre 25 % et 30 % de retours pour un nouvel uniforme », poursuit-elle.
Seulement une partie des problèmes est attribuable au boulochage. « Si on parle du tricot spécifiquement, 3146 tricots ont été expédiés et 17 % ont été retournés », spécifie Amélie Régis. La STM s'attend à ce que d'autres articles soient renvoyés chez le fournisseur dans les prochains mois.
Les autres retours chez le fournisseur peuvent être dus aux grandeurs qui ne seraient pas conformes pour chaque employé. Au total, 5000 employés portent le nouvel uniforme : les chauffeurs de bus, les opérateurs de métro et changeurs, les cadres d'exploitation et les chefs d'opérations ainsi que les membres du personnel administratif et technique.
INOLTRE SU HUFFPOST
