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Vision Globale : le commissaire au lobbyisme blanchit PKP et Québecor

Vision Globale : le commissaire au lobbyisme blanchit PKP et Québecor
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Le commissaire au lobbyisme du Québec conclut, après vérification, que Québecor n'a pas mené de lobbyisme illégal auprès de titulaires de charges publiques à Québec dans le cadre de l'acquisition de Vision Globale l'an dernier.

Le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, avait été critiqué l'automne dernier pour avoir plaidé en commission parlementaire pour que les Studios Mel's - qui font partie de Vision Globale - restent entre des mains québécoises, sans toutefois mentionner que Quebecor, dont il est l'actionnaire majoritaire, était l'unique entreprise québécoise qui avait fait une offre d'achat. L'autre entreprise dans la course était l'américaine Clearlake Capital.

En mai, Pierre Karl Péladeau avait aussi contacté par téléphone un dirigeant d'Investissement Québec à ce sujet.

Le commissaire au lobbyisme, François Casgrain, avait dit à l'automne s'intéresser « aux représentations qui ont pu être faites par des gens de Québecor auprès d'Investissement Québec ».

Or, la vérification du Commissaire au lobbyisme du Québec « n'a pas permis d'établir que des activités de lobbyisme ont été exercées au sens de la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme auprès d'Investissement Québec et du député de Saint-Jérôme », peut-on lire dans un communiqué diffusé mercredi.

Rappelons que, l'automne dernier, le Groupe TVA a fait l'acquisition des actifs de Vision Globale pour une somme totale d'environ 118 millions de dollars.

Fin 2014, le commissaire à l'éthique et à la déontologie avait estimé que le député Péladeau avait enfreint le code de déontologie des députés en intervenant à deux reprises en faveur de Québecor dans le dossier de la vente des actifs de Vision Globale. Le commissaire avait toutefois jugé que M. Péladeau était intervenu de bonne foi et recommandait qu'il n'y ait aucune sanction.

M. Péladeau avait soutenu être intervenu dans le dossier à la demande des dirigeants de Vision Globale, qui craignaient de passer à des mains étrangères. Il avait également dit avoir à cœur le bien de sa circonscription et de l'économie québécoise.

Le député avait par la suite affirmé qu'il a appris de l'erreur commise en intervenant dans le dossier de Vision Globale et qu'il fera dorénavant « plus attention » lorsqu'un dossier concernera Québecor.

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