Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Ukraine: les armes lourdes ont presque toutes été retirées du front

Ukraine: le retrait des armes lourdes est presque terminé
A local resident rides a bicycle as Ukrainian servicemen sit atop an armoured vehicle with Ukrainian flags, on the outskirts of Donetsk, Ukraine, Wednesday, March 4, 2015. Fighting has waned substantially in eastern Ukraine in recent days as a cease-fire deal forged last month increasingly takes effect, but both sides have complained of sporadic violations. (AP Photo/Evgeniy Maloletka)
ASSOCIATED PRESS
A local resident rides a bicycle as Ukrainian servicemen sit atop an armoured vehicle with Ukrainian flags, on the outskirts of Donetsk, Ukraine, Wednesday, March 4, 2015. Fighting has waned substantially in eastern Ukraine in recent days as a cease-fire deal forged last month increasingly takes effect, but both sides have complained of sporadic violations. (AP Photo/Evgeniy Maloletka)

KYIV, Ukraine - Les forces gouvernementales et les séparatistes prorusses ont presque complètement retiré leurs armes lourdes de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, a déclaré lundi le président ukrainien Petro Porochenko.

Ces armes comprennent notamment des batteries d'artillerie et des lance-roquettes.

Ce retrait était prévu par l'accord de cessez-le-feu conclu le mois dernier.

M. Porochenko a indiqué lundi aux médias ukrainiens que des armes lourdes sont toujours déployées autour de l'aéroport du bastion rebelle de Donetsk.

Son optimisme a toutefois été tempéré par son ministre des Affaires étrangères, qui a accusé les insurgés d'interférer avec les observateurs qui doivent superviser le retrait. Un leader des rebelles a aussi reproché à l'Ukraine d'avoir pris du retard dans le repli de ses armes.

Ce retrait pourrait accélérer la fin d'un conflit qui a fait plus de 6000 morts et chassé plus de 1,5 million de personnes de chez elles au cours de la dernière année.

Le retrait est supervisé par des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qui a dénoncé le manque de collaboration des belligérants.

Un porte-parole de l'armée ukrainienne, le colonel Andriy Lysenko, a prévenu que les forces gouvernementales se réservent le droit de ramener leurs armes si les hostilités reprennent.

«De manière à ne pas mettre nos hommes en danger sur la ligne de front, certaines batteries d'artillerie sont déployées à proximité, a-t-il dit. En cas de besoin, elles seront ramenées.»

Il a précisé que les forces ukrainiennes disposent toujours d'armes d'infanterie lourdes, ce qui fait probablement référence à des mortiers, des lance-grenades et des armes antichars.

L'accord conclu le 12 février à Minsk, au Bélarus, prévoit que les canons seront retirés de 25 à 70 kilomètres de la ligne de front, selon leur puissance.

Un représentant des rebelles, Eduard Basurin, a accusé mardi les forces ukrainiennes d'avoir pris du retard dans leur retrait de certaines armes.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkin, a quant à lui reproché aux séparatistes de Donetsk et Lougansk d'avoir tourné en «farce» le retrait des canons.

«(Ils) bloquent systématiquement l'accès au processus de retrait aux observateurs de l'OSCE», a-t-il dit.

Un rapport de l'OSCE sur les événements de la journée de dimanche laisse plutôt entendre que les deux camps se rendent coupables d'obstruction. Les équipes de l'OSCE auraient fréquemment été empêchées de continuer à suivre des armes lourdes qui étaient déplacées.

M. Porochenko affirme que les tirs d'artillerie ont essentiellement cessé le long du front de 485 kilomètres, mais que des tirs d'armes légères ou de lance-grenades persistent.

L'agence de presse Interfax-Ukraine cite mardi un porte-parole militaire, Anatoli Stelmakh, selon qui les rebelles auraient violé la trêve 12 fois au cours de la dernière journée.

L'essentiel des violences demeure concentré autour du bastion rebelle de Donetsk, mais on rapporte aussi des affrontements à Shyrokyne, près du port stratégique de Marioupol.

M. Lysenko affirme que Shyrokyne a été le théâtre de plus de trois heures d'affrontements lundi.

INOLTRE SU HUFFPOST

Brendan Hoffman via Getty Images
Brendan Hoffman via Getty Images
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
ASSOCIATED PRESS
Pierre Crom via Getty Images
Brendan Hoffman via Getty Images
Brendan Hoffman via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images
OLEKSANDR RATUSHNIAK via Getty Images
ANDREY BORODULIN via Getty Images
PETRO ZADOROZHNYY via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images
Brendan Hoffman via Getty Images
Brendan Hoffman via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images
Pierre Crom via Getty Images

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.