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Kovalev compte faire taire Pascal et repartir avec ses trois ceintures (VIDÉO)

Kovalev veut faire taire Pascal (VIDÉO)

BOUCHERVILLE, Qc - Si les échanges physiques sont aussi énergiques samedi prochain que les échanges verbaux ne l'ont été lundi, le combat d'unification des mi-lourds entre Sergey Kovalev et Jean Pascal promet d'être un feu roulant.

Kovalev (26-0, 23 K.-O.), champion WBA, WBO et IBF, compte faire taire Pascal (29-2-1, 17 K.-O.) lors de cet assaut prévu pour 12 rounds présenté par InterBox et Main events, au Centre Bell, et retransmis sur les ondes de la chaîne câblée américaine HBO.

«Il parle beaucoup, plus qu'il n'en a besoin, a dit Kovalev de son adversaire lors d'un entraînement médiatique présenté à la Cage aux Sports de Boucherville. Peut-être le fait-il pour vendre le combat, je ne sais pas. Mais je me fous de ce qu'il dit: chacun de mes adversaires ayant tenu ce genre de propos a payé dans le ring.»

«Il ne fait que répéter ce que les gens disent; je n'ai même pas beaucoup parlé en marge de ce combat, a répliqué Pascal. Ça prouve que c'est un homme sans opinion.»

Le Russe de 31 ans, qui tentera de défendre son titre du WBO pour la quatrième fois et mettra à l'enjeu les titres WBA et IBF, ravis à Bernard Hopkins en novembre dernier, pour la première fois, trouve également que le Lavallois de 32 ans a beaucoup de demandes.

«Je suis ici, chez lui, avec trois titres en poche, même si je suis le champion et il est l'aspirant. Malgré cela, il en veut plus: il veut des tests antidopage, moi, je ne veux pas parler de cela. Je veux aller au gym, entrer dans le ring et engranger les victoires. Mais s'il veut des tests effectués par l'Agence mondiale antidopage, nous irons.»

«Je trouve qu'en tant que champion, il devrait être un modèle, montrer l'exemple et passer les tests antidopage, estime quant à lui Pascal. Mais cette question est derrière moi.

«Ceci dit, je pense qu'on évolue dans un sport propre. Je suis un athlète propre: je suis celui qui a été testé le plus souvent, 10 fois dans les derniers 12 mois.»

Un camp difficile

En dehors de toute cette bravade, Pascal et son équipe savent que la tache qui les attend s'annonce colossale. Kovalev est un rude cogneur et il a pour objectif de conserver une fiche parfaite tout au long de sa carrière.

«On a toutefois le sentiment du devoir accompli. C'est un camp qui a été dur, mais c'était nécessaire vue la qualité de l'adversaire, sûrement l'un des trois meilleurs que nous affrontés», a expliqué Marc Ramsey, l'entraîneur de Pascal.

«La pire chose que tu peux faire en boxe, c'est d'avoir des pensées magiques: on va le battre comme ci, ou comme ça, a-t-il ajouté. L'Important c'est de vraiment bien connaître son adversaire et son athlète. On ne se fait pas de fausses idées: on sait qu'on a tout un combat devant nous, mais nous sommes bien préparés.»

Le clan Pascal croit avoir une carte cachée dans son jeu: le style peu orthodoxe du Québécois.

«Je suis un félin sur le ring, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec moi, a imagé Pascal. Je suis très imprévisible et c'est certain que c'est une carte qui joue en ma faveur.»

«Jean n'a pas un style classique, a pour sa part fait valoir Ramsey. Il attaque d'angles très différents, ce qui donne souvent des problèmes aux boxeurs au style classique, comme Kovalev.»

«Je suis prêt pour tout ce qu'il aura à m'offrir, s'est contenté de déclarer Kovalev. Certains doutent encore de mes habiletés, mais je ne boxe pour personne d'autre que moi. Je n'ai pas de preuves à offrir: je sais qui je suis.

«Il est très athlétique, très fort, l'un des plus forts a-t-il toutefois concédé. Mais je ne me suis jamais battu contre lui, alors je ne sais pas quelle adversité je rencontrerai. Je ne l'ai même pas étudié, je n'ai pas de temps à perdre avec ça.»

«Foutaises!, a répliqué Ramsey. Il est trop brillant pour ça. Si c'est vrai, il ne restera pas au sommet longtemps.»

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Pascal-Bolonti - 6 décembre 2014

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