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Après un échec professionnel, 6 questions à se poser pour mieux les accepter

6 questions à se poser après un échec au travail
Frustrated businessman sitting at desk with head in hands
Paul Bradbury via Getty Images
Frustrated businessman sitting at desk with head in hands

Vous avez complètement raté votre coup et vous ne vous pardonnez pas d'avoir été aussi mauvais? Arrêtez de broyer du noir ou d'en vouloir à la terre entière, et retrouvez votre sérénité en vous posant 6 questions essentielles qu'on oublie toujours de se poser quand on est sous le stress de l'échec. Ces 6 questions vous permettront de dédramatiser, de sortir du stress et de reprendre confiance en vous.

Question n°1: à quel point ai-je raté?

Cette qualification professionnelle que je viens de rater, est-ce qu'il ne m'a manqué que quelques points ou bien étais-je très, très loin de l'avoir?

Ai-je été recalé parce que j'ai des lacunes techniques ou est-ce que c'est mon attitude à l'oral qui m'a desservi?

Si vous ne savez pas, renseignez-vous, demandez un retour à ceux qui vous ont évalué, c'est indispensable pour pouvoir remonter la pente.

Question n°2: pourquoi ai-je raté ce que j'ai raté?

Pourquoi n'ai-je pas su répondre à cette question? Est-ce quelque-chose que je n'avais pas appris ou quelque-chose que je n'avais pas compris?

Pourquoi ai-je été mal noté(e) sur mon attitude? Quel comportement a déplu? Pourquoi ce comportement a-t-il été interprété négativement ?

Question°3 : est-ce que je connaissais bien les règles du jeu ?

Est-ce que je m'étais bien renseigné(e) sur ce qui comptait pour obtenir cette qualification ? Est-ce que j'avais demandé des conseils à ceux qui l'avaient obtenue ?

Question n°4 : est-ce que je me suis donné les moyens de réussir ?

Ai-je évalué le temps que ça allait me prendre pour me préparer et me suis-je donné le temps nécessaire? Ai-je demandé de l'aide à ceux qui pouvaient m'en fournir? Par exemple, pour me faire faire un oral à blanc et m'aider à trouver le bon ton et la bonne attitude.

Question n°5 : est-ce que j'avais vraiment envie de réussir?

Si je ne me suis pas donné le mal de comprendre les règles du jeu et si je ne me suis pas bien préparé(e), est-ce que je n'ai pas fait exprès de rater? Et si c'est le cas, pourquoi? Il se peut que je sois ambigu par rapport à cette qualification, que j'ai à la fois envie et peur de l'obtenir. Dans ce cas, il est préférable de mettre le problème sur la table et de le dénouer avant de faire une autre tentative.

Question n°6 : est-ce que maintenant je me sens mieux?

Normalement, cette analyse devrait m'avoir soulagé.

Elle me permet de me concentrer sur les faits et de ne pas me laisser emporter par des interprétations douloureuses du type «je suis nul(le)», «je n'ai pas de chance», «c'est trop injuste», …

Si même après avoir bien disséqué la situation il me reste un sentiment d'amertume, c'est probablement que je me fixe un niveau d'exigence trop élevé : n'avoir aucune faiblesse, être parfait ou être aimé de tous. Je peux alors décider de me sentir mieux en me disant qu'à l'impossible nul n'est tenu !

Dans la vie professionnelle, ce n'est pas tant l'échec qui est mauvais pour votre carrière, mais le fait de mal y réagir. Vous serez jugé sur votre capacité à encaisser, à tirer les leçons de ce qui n'a pas marché, et surtout à rester motivé et constructif.

Certes, l'échec n'est pas agréable, mais en apprenant à bien y réagir, vous aurez une excellente occasion de montrer votre force d'âme.

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