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La folie des sirènes gagne le Québec (PHOTOS/VIDÉO)

La folie des sirènes gagne le Québec!

L’ouverture d’une école de sirènes à Montréal en a inspiré plusieurs : sous peu, des cours de yoga acrobatique adaptés aux tritons et aux sirènes seront offerts, en plus d’une collection québécoise de queues de poisson prêt-à-porter…! Décidément, l’engouement pour ces créatures mythiques a gagné le Québec. L’industrie des sirènes, déjà très prolifique aux États-Unis, entraîne avec elle des occasions d’affaires en or.

Depuis qu’elle a fondé l’école Aquasirène, en janvier, Marielle Chartier-Hénault n’est pas seulement la coqueluche des médias. La jeune femme est submergée par les centaines d’appels de parents, qui veulent inscrire leurs fillettes aux cours, mais aussi d’hommes et de femmes fascinés par les sirènes. Le Huffington Post est allé à leur rencontre.

Nathan Blu, professeur de yoga acrobatique à Montréal, est très inspiré par l’école de sirènes. Après avoir testé la queue de poisson à l’Aquasirène, lui et son collègue Pierre Vivarais ont décidé d’offrir des cours de yoga adaptés à ce costume. «J’ai sondé mes élèves et ils sont tous emballés!», confie M. Blu.

Les designers d’ici ont aussi découvert le côté lucratif des sirènes. Depuis plusieurs années, Camille Le Villain (connue sous le nom d’Orseis) confectionne des queues de poisson sur mesure pour des clients à travers le monde, notamment au Japon, en Allemagne et en Espagne. «La demande est rendue très importante, même ici, je vais pouvoir lancer dès ce printemps une ligne de prêt-à-porter pour tous les âges et tous les genres», annonce-t-elle.

Pour sa part, Cynthia Brault, de Cynbrault Créations, se spécialise dans la confection de vêtements à partir de matières atypiques, comme le vinyle et le latex. Grâce aux commandes de l’école de sirène, elle découvre les secrets du silicone. «Je vais pouvoir créer une série d’habillements inspirés des écailles de poisson», dit-elle.

Si le phénomène des sirènes est encore naissant au Québec et au Canada, cela fait des années que l’industrie est bien implantée aux États-Unis, ajoute Émilie Van Der Elst. Cette passionnée des sirènes se déguise et confectionne ses queues de poisson pour le plaisir depuis plus de dix ans. Elle explique que chaque année, en Caroline du Nord, des centaines de personnes participent au festival des sirènes, le Merfest.

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