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Lock-out de plus en plus possible au CN: le syndicat dit vouloir négocier

Lock-out de plus en plus possible au CN
Canadian National Railway Co. (CN) signage is displayed on a freight car at the Macmillan Yard in Toronto, Ontario, Canada, on Tuesday, Oct. 18, 2011. CN, the largest railway in Canada, is the country's only transcontinental railway company, spanning from the Atlantic coast in Nova Scotia to the Pacific coast in British Columbia. Photographer: Brent Lewin/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
Canadian National Railway Co. (CN) signage is displayed on a freight car at the Macmillan Yard in Toronto, Ontario, Canada, on Tuesday, Oct. 18, 2011. CN, the largest railway in Canada, is the country's only transcontinental railway company, spanning from the Atlantic coast in Nova Scotia to the Pacific coast in British Columbia. Photographer: Brent Lewin/Bloomberg via Getty Images

Mise à jour: pas d’entente dimanche soir

Le CN et le syndicat Unifor ne sont pas parvenus à une entente malgré une intense journée de discussion dimanche. Les négociations reprendront tôt lundi matin, indique un communiqué du CN.

«Le CN réaffirme que l’arbitrage exécutoire pourrait, en définitive, être le meilleur moyen afin d’éviter un lock-out des 4 800 membres du syndicat à 23 h, heure locale, le 23 février», ajoute l’entreprise.

Dans cette éventualité, le CN mettra en place son plan d’urgence qui prévoit que des cadres formés pourront assurer «le travail des membres d’Unifor dans le but de maintenir le service au mieux de sa capacité».

Le CN semble demeurer confiant de pouvoir éviter d’avoir recours à ce plan d’urgence.

MONTRÉAL - A moins d'un développement de dernière minute, quelque 4800 employés du transporteur ferroviaire Canadien National, membres du syndicat Unifor, seront mis en lock-out lundi soir.

En entrevue à La Presse Canadienne, le vice-président régional d'Unifor, Jacques Ouimet, a indiqué que le syndicat est prêt à faire face à cette éventualité. Toutefois, M. Ouimet répète que le syndicat est disposé à poursuivre les négociations pour conclure une entente, et appelle l'employeur à faire de même.

Du coté du CN, dont le siège social est à Montréal, la direction se dit déçue des affirmations d'Unifor, selon lesquelles la compagnie ne négocie pas de bonne foi et essaie de forcer le syndicat à accepter son agenda en ayant recours au lock-out.

Le président-directeur général du CN, Claude Mongeau, rappelle que le transporteur a récemment négocié à l'amiable trois conventions collectives avec le syndicat des Teamsters. Selon lui, cela démontre clairement que la compagnie peut trouver des terrains d'entente.

De son côté, le syndicat tente d'obtenir des mandats de grève au cours du prochain mois.

Les deux parties rejettent pour l'instant toute intervention gouvernementale, comme ce fut le cas dans le conflit au Canadien Pacifique.

Le lock-out toucherait les employés de bureau, de la mécanique et de l'intermodal représentés par Unifor. Il pourrait notamment perturber le service de train de banlieue sur la ligne Montréal-Deux-Montagnes.

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