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Montréal en lumière: Phare sur Antoine Corriveau (ENTREVUE/VIDÉO)

Montréal en lumière: Phare sur Antoine Corriveau

À l’aube du premier anniversaire du déjà célébré Les ombres longues, l’auteur-compositeur-interprète Antoine Corriveau sera du Festival Montréal en lumière afin de partager de nouveau les très belles chansons de son album qui a marqué la musique au Québec, l’an dernier.

Malgré des critiques élogieuses depuis la parution du disque Les ombres longues, en mars 2014, le public québécois a apprivoisé doucement la bête. Pourquoi? Plusieurs ont qualifié Les ombres longues de ténébreux. Certains ont ajouté au lexique les mots sombre, dense, lourd, triste, mélancolique, pour ne mentionner que ceux-ci. On ne peut en douter, c’est un album avec énormément de caractère et de profondeur. À la limite du sauvage. Imposant aussi parce qu’il renferme de superbes mélodies, une voix rauque qui envoûte (comme rarement chez nous) ainsi que des arrangements folk-rock franchement réussis.

« L’album vit bien, lance avec modestie le principal intéressé dans un café du quartier Hochelaga-Maisonneuve. En plus, on a eu une belle fin d’année. Plusieurs revues 2014 lui ont donné un second souffle. Des top 10 et autres. Ça été au-delà de nos attentes. J’ai trouvé ça impressionnant de me retrouver devant des albums qui, pour moi, étaient les disques de l’année ! The War On Drugs, par exemple, ou Damon Albarn. »

De toute évidence, Antoine Corriveau est plus que satisfait de l’accueil manifesté à l’endroit de son album. Et il entend bien continuer de défendre ses pièces un peu partout sur la route en 2015.

Des ombres qui rayonnent

« Cette année s’annonce encore meilleure, affirme Corriveau. Tout s’est bâti tranquillement avec l’album. C’est normal. C’est le rythme qu’il impose. Mais il continue d’attirer les journalistes, les diffuseurs et les amateurs de musique en général. Par le fait même, il rayonne de plus en plus. Au cours des dix derniers mois, on a fait pas mal de spectacles (une trentaine). Plus de salles et moins de bars (comparativement aux prestations liées à son premier disque paru en 2011). Et j’ai fait aussi des premières parties de Klô Pelgag. Je devrais être davantage occupé en 2015. »

« En plus, on propose maintenant le show en formule trio (Stéphane Bergeron à la batterie et Marianne Houle au violoncelle), ce qui devrait favoriser l’augmentation des spectacles [...] Peu importe le nombre de musiciens sur scène, je tiens beaucoup au drum. Je trouve que les chansons commandent la présence de cet instrument. »

Un fond de trip hop

L'auteur, qui a œuvré sur des chansons de Julie Blanche (sa conjointe proposera un album le 2 mars), cogite un prochain disque, qu’il désire une fois de plus créer aux côtés du réalisateur Nicolas Grou.

« Récemment, j’ai eu une passe de vieux trip hop, raconte Antoine Corriveau. J’ai écouté beaucoup de Portishead ou encore du Tricky. J’ai la sensation que j’ai effleuré ce mood avec la chanson Printemps, printemps… J’aimerais pousser davantage. En tout cas, je garde ça en tête. J’ai commencé à écrire (un nouvel album pourrait voir le jour en 2016). J’ai environ cinq chansons. Le plus étrange, c’est que j’ai seulement des balades (rires). »

« Mon envie c’est d’enregistrer voix/guitare et d’envoyer les morceaux aux musiciens en soulignant que je ne veux pas finir ça en balades folk, précise l’auteur. Ensuite, tout est possible. J’y mettrai peut-être quatre pour cent de trip hop au final. On verra. J’aimerais que la batterie soit encore assez dynamique. Je veux une drive qui élève le côté dark de mon travail. »

Ombre et lumière

D’ici là, Antoine Corriveau poursuit sa mission. Dimanche soir, il proposera notamment les pièces de l’album Les ombres longues au Verre Bouteille, dans le cadre du Festival Montréal en lumière. Il sera accompagné du batteur Stéphane Bergeron, de la violoncelliste Marianne Houle, le bassiste Pascal Sallafranque, le guitariste Christian Gagnon et Lucien Midnight aux percussions, piano et voix.

«Après un an de spectacle, on joue avec les pièces. On les réarrange pas mal pour la scène. C’est très important pour moi. D’ailleurs, on fait une résidence au Verre Bouteille, jusqu’au mois d’avril. Un show le dimanche de chaque fin de mois. Chaque performance sera différente. En mars ce sera en trio et le mois suivant on aura des invités musiciens et chanteurs. Mais d’abord, c’est le spectacle full band de Montréal en lumière. C’est cool. C’est une autre belle occasion de mettre en valeur l’album. »

Antoine Corriveau – Verre Bouteille, dans le cadre du Festival Montréal en lumière, le 22 février.

Pour connaître les autres dates de concert, cliquez ici.

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