Bonne année! En Chine, les festivités commencent ce jeudi 19 février pour célébrer la nouvelle année, celle du mouton (ou de la chèvre). Mais la Chine n'est pas le seul pays concerné. Viêt Nam, Corée, Mongolie... sont aussi de la fête.
C'est peut-être la raison pour laquelle on voit de plus en plus apparaître les termes de "Nouvel an lunaire" plutôt que de Nouvel an chinois. C'est par exemple le cas de l'Elysée en France, comme on peut le constater dans ce tweet:
A l'occasion de cette nouvelle année, le président de la République a reçu des représentants de différentes associations asiatiques, et non pas seulement chinoises. François Hollande parle d'ailleurs des "richesses de l'Asie", et non pas de la Chine.
On a conservé cette appellation
Ce n'est pas la première fois que l'Elysée parle de Nouvel an lunaire. C'était déjà le cas en 2014 et 2013. En 2012 en revanche, Nicolas Sarkozy avait organisé une réception à l'Elysée pour le "Nouvel an chinois et vietnamien".
Des traditions, des cultures
On continue donc à parler de Nouvel an chinois, par habitude. Les Chinois eux-mêmes ne nomment pas leur nouvel an ainsi, mais "Fête du printemps" ou bel et bien "Nouvel an lunaire". C'est d'autre part certainement parce que c'est bien le calendrier luni-solaire qui a été créé à l'origine. Contrairement à notre calendrier grégorien, solaire, dans le calendrier chinois, le premier jour de chaque mois est celui de la nouvelle lune.
Reste que depuis des centaines d'années, chaque pays a mis sa propre touche culturelle dans cet événement. Le Japon célébrait lui aussi le Nouvel an lunaire, jusqu'à la fin du 19e siècle, où il a adopté le calendrier grégorien. D'autres pays, comme le Cambodge ou la Thaïlande, suivent aussi un calendrier lunaire qui n'est pas le même que celui de la Chine. Ces deux pays fêtent donc le passage à la nouvelle année à la mi-avril.