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Accusations de terrorisme: Awso Peshdary ne doit pas communiquer avec la mère d'un coaccusé (VIDÉO)

Awso Peshdary ne doit pas communiquer avec la mère d'un coaccusé

L'homme d'Ottawa arrêté la semaine dernière dans le cadre d'une opération antiterroriste de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Awso Peshdary, a reçu l'ordre de ne pas communiquer avec la mère de l'un des deux autres accusés dans cette affaire.

Lors d'une brève comparution, lundi matin, un juge a ordonné à M. Peshdary de ne pas parler à Patricia Earl, mère de John Maguire.

Son nom s'ajoute à la liste d'une quinzaine de personnes que l'accusé ne doit pas contacter, dont plusieurs liées à l'Association des étudiants musulmans du Collège Algonquin, et qui pourraient être appelées à témoigner ultérieurement.

« Je crois que l'on comprend clairement pourquoi la mère de John Maguire est ajoutée à la liste de personnes que la Couronne veut peut-être protéger de l'intimidation [trad. libre] », s'est contenté d'expliquer le procureur Rod Sonley. « C'est le but d'une ordonnance de non-communication. »

« Je ne vais pas me prononcer sur les faits. Comme je l'ai dit la dernière fois, tout ce que nous dirons sur les faits [reprochés à M. Peshdary] sera dit en cour. »

— Rod Sonley, procureur de la Couronne

Deux coaccusés in absentia

La GRC croit que M. Maguire (24 ans) et Khadar Khalib (23 ans) sont au Moyen-Orient pour combattre aux côtés du groupe armé État islamique. Les deux hommes ont été accusés in absentia en même temps que M. Peshdary et les policiers ont demandé à Interpol de lancer un mandat d'arrêt international contre eux.

Des rumeurs sur les médias sociaux ont fait état de la mort de M. Maguire, mais la GRC affirme ne pas avoir de preuve permettant de confirmer cette information.

Les enquêteurs reprochent à M. Peshdary d'avoir organisé et financé une filière envoyant des apprentis djihadistes canadiens au Moyen-Orient pour combattre au sein du groupe armé État islamique (EI).

La GRC affirme également que c'est lui qui aurait radicalisé ses deux coaccusés et qu'il aurait lui aussi voulu se rendre au Moyen-Orient, mais qu'il n'aurait pas réussi à obtenir un passeport.

L'accusé plaidera non coupable

M. Peshdary est incarcéré depuis son arrestation et il comparaîtra à nouveau par vidéoconférence le 19 février. La date de son enquête préliminaire et de son enquête sur remise en liberté pourrait être fixée à ce moment-là.

La famille de l'accusé était présente au palais de justice d'Ottawa, lundi matin, mais elle a refusé de s'adresser aux médias.

M. Peshdary était quant à lui attentif lors de l'audience. Il compte plaider non coupable aux accusations qui pèsent contre lui.

Par ailleurs, un garde du corps affecté à la sécurité du procureur de la Couronne est présent en tout temps dans la salle du tribunal. Son rôle est d'identifier des menaces potentielles, explique M. Sonley.

Avec les informations de Louis Blouin et Lorian Bélanger

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