STOCKHOLM - L'année 2014 a été la plus chaude jamais observée selon ce qu'affirme l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport publié lundi.
La température moyenne de l'air à la surface du globe a dépassé de quelque 0,57 degré Celsius la moyenne calculée pour la période de référence 1961-1990, qui est de 14 degrés Celsius.
L’OMM a toutefois observé que l'écart de température entre les années les plus chaudes n'était que de quelques centièmes de degré, ce qui est une valeur inférieure à la marge d’incertitude.
Les températures élevées de 2014 ont été notées en l’absence d'un véritable épisode El Niño, un phénomène qui réchauffe le climat lorsque des températures de surface de la mer plus élevées que la normale dans l’est du Pacifique tropical interagissent avec la pression atmosphériques.
Le Secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud, ajoute que notre siècle compte 14 des 15 années les plus chaudes. L'organisation prévoit une poursuite du réchauffement mondial car la croissance des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et l’augmentation de l’enthalpie des océans mènent à un avenir plus chaud.
L'Organisation météorologique mondiale ajoute qu'environ 93 pour cent de la chaleur piégée dans l’atmosphère par les gaz à effet de serre provenant de l’exploitation des combustibles fossiles et autres activités humaines est stockée dans les océans. Le contenu thermique des océans joue par conséquent un rôle fondamental dans le système climatique.
M.Jarraud ajoute qu’en 2014, certains pays ont subi des vagues de chaleur records associées à des pluies torrentielles et à des inondations de grande ampleur tandis que d’autres ont souffert de la sécheresse, une situation s’inscrivant dans la logique d'un climat en évolution.
L’Organisation météorologique mondiale est l’institution spécialisée des Nations Unies (ONU) sur l’état et le comportement de l’atmosphère terrestre et son interaction avec les océans.
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