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Votre cycle menstruel pourrait vous aider à arrêter de fumer

Arrêter de fumer grâce à son cycle menstruel?
Getty Images

Le cycle menstruel d’une femme pourrait jouer un rôle déterminant dans sa tentative d’arrêter de fumer, selon une nouvelle étude. Selon Adrianna Mendrek, chercheuse à l’Université de Montréal, les meilleurs moyens pour arrêter de fumer ne seraient pas les mêmes pour les hommes et les femmes, et le cycle menstruel devrait être pris en considération.

L’expérience a révélé que durant la phase folliculaire d’une femme (entre les règles et l’ovulation), voir des images de cigarettes et de fumée activerait grandement cinq centres du cerveau, indiquant une envie plus grande. Mais durant la phase lutéale, seulement un centre du cerveau serait sollicité, très faiblement. Selon les chercheurs, un niveau élevé d’estrogène et de progestérone durant cette phase pourrait aider les femmes à résister davantage à l’envie de fumer, tandis qu’un niveau moins élevé durant la phase folliculaire l’intensifierait.

Il est important de noter que l’imagerie cérébrale était la seule façon pour Adrianna Mendrek de constater une différence considérable de l’envie de fumer entre la phase folliculaire et lutéale. Elle n’a pu trouver autrement de lien significatif entre le rapport des participants de leur envie et les phases menstruelles, comme elle n’a pas pu démontrer un lien entre le niveau d’envie et le taux d’hormone dans le sang. Dans son rapport, Adrianna Mendrek décrit également les différences au niveau de l’activité cérébrale entre les deux phases de «subtiles».

Malgré tout, Adrianna Mendrek concluent que de «prendre son cycle menstruel en considération pourrait aider les femmes à arrêter de fumer», et appelle à plus d’études qui se pencheraient sur les différences biologiques entre les hommes et les femmes en ce qui a trait à la cigarette et la dépendance.

Les différences cliniques entre la dépendance à la cigarette chez les hommes et les femmes et leurs tentatives d’y mettre fin sont aussi bien documentées. Par exemple, les hommes qui essaient d’arrêter de fumer répondent mieux aux timbres de nicotine que les femmes. Le tout s’explique par le fait que la dépendance des hommes est satisfaite par le timbre, tandis que les besoins sensoriels des femmes ne le sont pas, comme le suggère l’expérience de l'imagerie cérébrale. Adrianna Mendrek note également dans ses études que, tandis que les hommes fument beaucoup plus que les femmes, celles-ci développent une dépendance à la cigarette beaucoup plus rapidement en plus d’avoir beaucoup plus de difficulté à arrêter une fois qu’elles ont commencé.

Chez les femmes, les parties du cerveau stimulé par la fumée étaient associées avec l’expérience sensorielle de fumer, voire l’odeur et le gout de la cigarette.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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