À la demande de plusieurs organismes visés par la Commission Charbonneau, l'Association de la construction du Québec a décidé de préparer un programme d'intégrité, un code de bonnes pratiques afin de regagner la confiance du public.
L'industrie de la construction et les firmes de génie ont été particulièrement écorchées par des révélations dévastatrices durant les auditions de la commission.
Bernard Lapierre, qui donne des cours d'éthique à l'école Polytechnique de Montréal aux futurs ingénieurs, estime que « les gens n'ont plus de repères ». Ils ne savent plus comment se comporter. « On ne sait plus si un ingénieur peut manger avec quelqu'un du MTQ », dit-il.
C'est pour cette raison que l'Association de la construction du Québec a décidé d'agir.
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