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Le président américain qualifié de « singe » par la Corée du Nord

Le président américain qualifié de « singe » par la Corée du Nord
** EMBARGOED UNTIL 12:01 A.M. EST, TUESDAY, DEC. 29, 2009 ** FILE - In this Dec. 14,2009 file photo, President Barack Obama turns to leave the Diplomatic Reception Room of the White House in Washington after making a statement on the economy. (AP Photo/Susan Walsh, File)
ASSOCIATED PRESS
** EMBARGOED UNTIL 12:01 A.M. EST, TUESDAY, DEC. 29, 2009 ** FILE - In this Dec. 14,2009 file photo, President Barack Obama turns to leave the Diplomatic Reception Room of the White House in Washington after making a statement on the economy. (AP Photo/Susan Walsh, File)

Après avoir qualifié de « singe » le président américain, la Corée du Nord a menacé les États-Unis de « coups mortels » pour avoir encouragé la diffusion d'une comédie parodiant Kim-Jong-un.

Selon la Commission nationale de défense nord-coréenne (NDC), Washington serait également à l'origine des perturbations traversées ces derniers jours par son réseau internet.

« Si les États-Unis continuent à être arrogants, despotiques et à utiliser des méthodes de gangster en dépit des avertissements répétés [de la Corée du Nord], ils devront garder à l'esprit que leurs actions politiques ratées entraîneront inéluctablement des coups mortels », a menacé un porte-parole de la NDC.

Barack « Obama est toujours imprudent en paroles et en actes comme un singe dans une forêt tropicale », a-t-il poursuivi, accusant le président américain d'avoir incité les salles de cinéma à mettre le film à l'affiche le jour de Noël.

Il y a un mois, les studios Sony Pictures ont fait l'objet d'une attaque informatique massive, forçant le géant américain à annuler la sortie de The Interview, une comédie sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un. Selon le FBI, la Corée du Nord serait à l'origine de l'attaque, ce que Pyongyang a toujours nié.

Lors de sa dernière conférence de presse de l'année, le président américain a affirmé que Sony a commis une « erreur » en retirant le film, tout en pointant la Corée du Nord comme seule responsable de la cyberattaque.

Une sortie payante

Suite à la controverse, Sony Pictures a fait volte-face et décidé de projeter The Interview dans plus de 300 salles, le 24 décembre.

Dès sa sortie, le film a enregistré des recettes de 1 million de dollars, en plus d'être téléchargé illégalement plus de 750 000 fois.

La veille de Noël, jour de sortie du film, les services en ligne de consoles de jeux Playstation (Sony) et Xbox (Microsoft) ont eux aussi été la cible d'une cyberattaque, qui les a rendus inaccessibles dans une large partie du monde.

Le jour d'avant, Sony et Microsoft avaient annoncé leur intention de diffuser sur leur plateforme vidéo The Interview, mais aucun lien officiel n'a encore été établi entre les deux affaires.

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Première de "The Interview"

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