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Voyage: Comment remarquer les touristes québécois à l'étranger (PHOTOS)

Reconnaître les touristes québécois à l'étranger (PHOTOS)
Oleh Slobodeniuk via Getty Images

Le tourisme international connaît une forte croissance encore cette année. Un tout nouveau record devrait être franchi d’ici la fin du mois de décembre, avec 1,1 milliard de touristes dans le monde, selon l’Organisation mondiale du tourisme.

Le Québec ne fait pas exception à la règle. Au début des années 90, quelque 8 millions de passagers par an transitaient par les aéroports de Mirabel et de Dorval. De nos jours, ce sont environ 14 millions de voyageurs qui circulent à l’aéroport Montréal-Trudeau chaque année. Bien sûr, les Québécois voyagent plus souvent, mais aussi dans un plus grand nombre de destinations et en s’outillant de nouvelles technologies pour créer leurs itinéraires de voyage.

Cela dit, certains traits de caractère et comportements des Québécois ne changent pas lorsqu’ils partent en vacances. Tel un bagage culturel qu’ils apportent à l’étranger, les voyageurs de la belle province se démarquent sur certains éléments, notamment en ce qui a trait la restauration, l’habillement ou la langue.

Vous êtes en voyage depuis un bon moment et souhaitez entrer en contact avec des Québécois? Vous souhaitez partir à la découverte de nouvelles cultures et n’avez pas envie de croiser des Québécois sur votre chemin? Voici quelques éléments, plutôt amusants, qui pourront vous aider à déceler leur présence autour de vous.

Vous verrez, certains comportements vous feront assurément sourire puisque vous aurez vous-même vécu ou aperçu ces petits chocs culturels. Et vous? De quelle façon reconnaissez-vous les Québécois lorsque vous partez en vacances?

EN IMAGES :

1. Le «quatre saisons»

Comment remarquer les touristes québécois à l’étranger

1. Le «quatre saisons»

Le voyageur québécois est de loin l’un des mieux équipés sur la planète, la météo comptant pour beaucoup. Comme nous connaissons des chaleurs tropicales en été et des froideurs extrêmes en hiver, nous avons une garde-robe à l’épreuve de tout et nous sommes en mesure de bien la transposer dans notre valise. L’indispensable des Québécois et de bien des Canadiens: le coupe-vent de type North Face.

2. Attention au drapeau

La plupart du temps, si vous voyez un drapeau du Québec cousu sur un sac à dos, c’est que vous vous trouvez derrière l’un des nôtres. La réputation des Canadiens étant par ailleurs excellente à l’étranger, plusieurs touristes (notamment des touristes américains) utilisent l’écusson du Canada pour redorer leur image. À prendre avec un grain de sel!

3. La marque de commerce

Il y a toujours de quoi être surpris lorsqu’on voit une jeune femme vêtue d’un maillot de bain l’effigie du Canadien de Montréal sur une plage d’Hawaï… En effet, certaines marques de commerce ne trompent pas. Bien que les Canadiens de Montréal soient populaires à l’étranger, il y a fort à parier que celui qui porte un T-shirt du CH (ou autre produit dérivé) ait tout comme vous suivi les séries de son équipe préférée dans un bar de la province. Logos d’équipes sportives, chandails de festivals ou de groupes de musique de chez nous, certains dessins vous donneront un déclic.

4. Tous en file indienne

Certains voyageurs étrangers sont très impressionnés lorsqu’ils arrivent au Québec: nous faisons la file pour entrer dans l’autobus et le métro. Et bien sûr, nous conservons nos élans de politesse outremer. Ne soyez donc pas surpris de vous faire dépasser lorsque vous attendez pour embarquer dans un autobus; certaines nationalités n’ont pas le même raisonnement en ce qui a trait aux files indiennes et aux marques de politesse vis-à-vis l’attente. Premier arrivé, premier servi ? Qui part à la chasse perd sa place?

5. Anglais ou français?

Si vous voyagez dans un pays francophone comme la France ou la Belgique, il se peut que certains commis ou serveurs croient que vous leur parlez en anglais. Les Européens n’utilisant le terme «allô» que lors de conversations téléphoniques, si vous entamez une conversation avec ce mot, on croira plutôt que vous avez dit «hello» et on vous parlera tout de suite en anglais.

Évidemment, l’accent anglais des Québécois en voyage est facile à deviner. L’accent français du Québécois chez les cousins de France se décèle aussi facilement et le choix des mots qu’il emploie le trahit tout de suite. Chandail, soulier, souper, la liste est longue…

À l’international, dans des pays généralement moins visités par des Québécois, on aura du mal à cerner que vous parlez français. Plus familier avec l’accent français européen, le chanté des Québécois n’aura pas le même son à leur oreille et certains croiront même que vous parlez une langue complètement inconnue.

6. Les «mange-tôt»

Vous connaissez certainement quelqu’un dans votre entourage qui a l’habitude de souper très tôt. 17h30, tout le monde est à table. En voyage, cela trahit souvent les Québécois, notamment dans les cultures latines. Vous ne verrez personne avant 22h dans les restaurants de Barcelone. Même chose à Rome ou à Buenos Aires, les gens ont l’habitude de manger très tard. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’un restaurateur vous demande de revenir plus tard à son restaurant, puisqu’à l’heure de l’apéro, il s’affaire à tout organiser son plancher.

7. Quelle générosité!

Générosité ou incertitude: les Québécois donnent habituellement beaucoup de pourboire lorsqu’ils voyagent. Parfois même trop! L’étiquette veut que nous offrions en moyenne de 10% à 15% du montant aux serveurs américains, alors qu’en Europe le service est la majorité du temps inclus dans l’addition dans les bars comme dans les restos. En Australie, même chose, aucun pourboire n’est donné. Pour ne pas que votre budget s’en ressente, prenez le temps de vous renseigner sur votre destination, vous pourriez sauver des sous.

8. À qui l’addition?

S’il y a une chose que les Québécois détestent en voyage, c’est de ne recevoir qu’une seule facture à la fin du repas, alors que tout le monde souhaite payer séparément et par modes de paiement différents. Il n’est pas rare d’apercevoir un groupe, l’air perdu, comptabiliser et recomptabiliser une facture pour séparer justement les parts de tous les convives.

Notez bien: dans la plupart des pays, on ne partage pas l’addition et on ne fait donc qu’une seule facture. Point barre. De grâce, prenez soin d’indiquer à l’avance à votre serveur que vous aimeriez partager l’addition par personne au moment où vous commanderez. Autrement, il se peut que l’on vous lance un regard foudroyant au moment de sortir de table.

9. Jamais sans mon beurre

Aussi fou que cela puisse paraître, certains voyageurs partiront du Canada avec un pot de beurre d’arachides ou même une livre de beurre salé dans leur sac. Vous apercevrez leurs provisions sur le comptoir d’une auberge de jeunesse, le jeune québécois n’est quand même pas pour se passer de ses aliments de base. Le beurre d’arachides n’ayant pas la même texture dans tous les pays, et le beurre salé n’étant pas toujours servi à l’étranger, certains remplissent leurs sacs avant de partir. Rajoutez du fromage en grains et du sirop d’érable et vous pourrez offrir une grande dégustation à vos voisins de dortoirs.

10. Vive le vin!

Si tout le monde aime se perdre dans les boutiques hors taxes des aéroports, les Québécois aiment particulièrement les étalages de vins à bon prix. Tant qu’à y être, pourquoi ne pas partager vos découvertes vinicoles avec les autres touristes que vous croiserez. Rien de mieux que de rapporter une bonne bouteille de bon cru en revenant du Portugal ou de l’Australie! De quoi bien surprendre la famille à votre retour!

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