Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le Parti libéral du Québec risque d'être blâmé par la commission Charbonneau

Le PLQ risque d'être blâmé par la commission Charbonneau
Radio-Canada.ca

La commission Charbonneau pourrait blâmer le Parti libéral du Québec (PLQ) dans son rapport final, notamment pour avoir eu des pratiques discutables en matière de financement et toléré une proximité entre des entrepreneurs et des personnes reliées au parti, selon le quotidien La Presse.

Dans un document signé par la procureure en chef de la commission, Sonia LeBel, la commission identifie huit éléments litigieux pour le PLQ, rapporte le quotidien. Il s'agit de « conclusions » que la commission pourrait tirer, sur la base des témoignages et des documents déposés dans le cadre de ses travaux.

La commission pourrait donc blâmer le parti, entre autres choses, pour « avoir pratiqué du financement sectoriel » impliquant notamment des firmes de génie et des entreprises en construction.

Le PLQ pourrait aussi se voir reprocher d'avoir « fermé les yeux à l'égard de la pratique impliquant le recours à des prête-noms » pour le versement de contributions au parti.

Un des blâmes concerne le fait d'avoir permis à des représentants de firmes et à des entrepreneurs d'organiser des activités de financement au bénéfice du parti lui-même. Le document cite à cet égard les noms de Christian Côté, de Dessau, de Marc-Yvan Côté, de Roche, et de Lino Zambito, d'Infrabec.

Un autre reproche concerne la présence de Marc Bibeau et de sa directrice du financement, Violette Trépanier, lors de rencontres avec des élus du parti, durant lesquelles elle fixait les objectifs de financement.

Des objectifs élevés de financement pour les députés et les ministres constituent une autre critique possible à l'endroit du parti, « une situation les rendant vulnérables aux pressions indues et à la compromission », selon le document.

Enfin, on pourrait reprocher au PLQ d'avoir « toléré que soient proposées des rencontres privées avec le premier ministre Jean Charest en échange de contributions politiques ».

La commission a avisé le PLQ au sujet de ces possibles conclusions défavorables, selon La Presse.

Le parti aurait différentes options pour réagir, selon le document de la Commission. Il peut se faire entendre en audience publique, produire des documents ou faire entendre des témoins.

INOLTRE SU HUFFPOST

Tony Accurso

La commission Charbonneau en bref

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.