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Amaya fait l'objet d'une enquête de l'Autorité des marchés financiers

L'AMF enquête sur l'entreprise de jeu en ligne Amaya
kiko_jimenez via Getty Images

MONTRÉAL - Les actions d'Amaya (TSX:AYA) ont glissé de plus de 18 pour cent, vendredi, après que l'entreprise eut confirmé que l'Autorité des marchés financiers du Québec (AMF) avait lancé une enquête sur certaines transactions de valeurs entourant l'acquisition de PokerStars, qui a fait d'Amaya le plus important groupe de poker en ligne au monde.

Le titre a chuté de près de 29 pour cent, à 25 $, en début de séance à la Bourse de Toronto, avant de reprendre un peu de terrain pour clôturer en recul de 6,20 $, ou 18,31 pour cent, à 28,64 $.

L'action d'Amaya avait plus que quadruplé sa valeur à un record de 39,25 $ dans la foulée de l'entente de 4,9 milliards $ US sur PokerStars, annoncée en juin.

La transaction a été annoncée le 12 juin, mais des observateurs du secteur soutiennent que l'entreprise établie à Montréal avait déjà donné des indices qu'une importante transaction se préparait.

Amaya a confirmé l'existence de l'enquête dans un bref communiqué en précisant qu'elle collaborait avec l'AMF.

La société a soutenu qu'à sa connaissance, l'enquête ne portait pas sur des allégations de malveillance de sa part, ajoutant que l'enquête n'aurait aucun impact sur ses activités, ses employés et ses divisions.

Le communiqué a été publié en réaction à un article sur le site Forbes.com, selon lequel le siège social d'Amaya, à Pointe-Claire, de même que les bureaux de la banque d'investissement Canaccord Genuity et ceux de la Financière Manuvie (TSX:MFC), avaient été la cible d'une perquisition mercredi par la Gendarmerie royale du Canada et l'AMF.

La GRC a dit qu'elle avait simplement assuré la sécurité de l'AMF, niant ainsi avoir procédé elle-même à une perquisition.

Le porte-parole de l'AMF Sylvain Théberge a indiqué que l'organisme de réglementation ne commentait ses enquêtes en cours.

Canaccord Genuity (TSX:CF), de même que Deutsche Bank Securities, agissaient comme conseillers financiers principaux dans l'acquisition d'Oldford Group, la société mère de Rational Group, le précédent propriétaire de PokerStars.

«Nous coopérons entièrement à cette requête de routine de demandes d'informations», a dit Scott Davidson, un porte-parole de la maison de courtage de Vancouver qui compte des bureaux dans plusieurs grandes villes.

La Financière Manuvie, également mentionnée dans l'article de Forbes.com, a refusé d'apporter des précisions sur son rôle avec Amaya.

«Nous sommes au fait des actions prises par l'AMF et la GRC. Nous collaborons entièrement à cette enquête», a ajouté Manuvie par courriel.

The Intertain Group (TSX:IT), une entreprise de jeux en ligne dont les actions ont plongé de plus de 26 pour cent, vendredi, à 10,70 $, a dit ne pas être au fait de liens avec l'enquête et a ajouté ne pas avoir été jointe par l'AMF ou par un autre organisme de réglementation.

Plus tôt cette année, Amaya a acquis une participation de contrôle dans Intertain.

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