La photographe Polly Penrose a débuté son projet intitulé «A Body of Work» il y a maintenant sept ans. Elle était dans l’usine de son père, au milieu de machines industrielles. C’est là qu’elle s’est prise pour la première fois en photo complètement nue.
Au cours des années suivantes, la photographe allait continuer de photographier son corps nu au milieu d’endroits oubliés. Polly Penrose recherchait en effet des lieux tranquilles, comme des maisons abandonnées et des chambres d’hôtels vides, pour s’y prendre en photo, étirée de la tête au pied ou placée en position fœtale. Entre 2007 et aujourd’hui, elle a documenté les changements physiques et émotionnels de son corps suite à son mariage, sa grossesse et diverses périodes de deuil. Chaque photo illustre une nouvelle relation entre le corps et l’espace, secouant les concepts mêmes d’harmonie et d’inclusion.
Londres, 2008
Gauche : Londres, octobre 2008; Droite : Londres, septembre 2010
Le visage de Polly Penrose est toujours bien dissimulé, dirigeant notre regard vers ses membres et son torse étendus le long de lits, de chaises, de bibliothèques et de commodes. Si les changements physiques de son corps sont évidemment apparents et facilement identifiables, il est plus difficile de déchiffrer la nature de ses changements émotionnels. Le spectateur peut facilement s’y perdre en tentant d’analyser la charge émotive de sa silhouette, mais le mystère réside justement dans l’évolution du langage corporel d’une photo à l’autre.
Londres, juin 2011
En attendant que Polly Penrose vienne à bout de son projet, vous pouvez jeter un coup d’œil à quelques-uns des clichés récoltés jusqu’ici :
Oxford I, juin 2011
Gauche : Londres, mars 2012; Droite : Londres, avril 2014
Italie, juin 2011
Londres, septembre 2012
Oxford III, juin 2011
Dorset, décembre 2007
Oxford II, juin 2011
Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.
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