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Environnement: réchauffement planétaire de 1,5°C d'ici 2050

Réchauffement planétaire de 1,5°C d'ici 2050
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Peu importe les moyens entrepris pour diminuer l'émission des gaz à effet de serre et empêcher la température globale de la planète d'augmenter, un réchauffement de près de 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle se produira d'ici au milieu du siècle sans qu'on ne puisse rien y faire, selon le dernier rapport sur le climat de la Banque mondiale rendu public lundi.

Le rapport souligne que les phénomènes météorologiques extrêmes qui se produisaient auparavant de façon exceptionnelle deviendront la « nouvelle norme climatique » et feront augmenter l'instabilité en menaçant particulièrement la santé et les moyens d'existence des populations vulnérables.

La Banque mondiale prévoit qu'avec seulement le réchauffement minimum prévu de 1,5 °C, le niveau de la mer augmentera de 30 cm d'ici 2100, que les sécheresses s'aggraveront et que près de 90 % des récifs de corail risquent de disparaître.

Le document affirme cependant que la situation n'est pas totalement catastrophique et qu'il est possible de prendre des mesures pour limiter l'augmentation des températures planétaires à moins de 2 °C.

La Banque mondiale suggère entre autres aux dirigeants du monde:

  • d'imposer la tarification du carbone
  • de réorienter les investissements vers des systèmes de transport public peu polluants
  • d'utiliser des énergies plus respectueuses de l'environnement, notamment en supprimant les subventions aux énergies fossiles
  • de construire des usines, des bâtiments et des équipements plus sobres en énergie
  • Si des mesures sérieuses ne sont pas mises en place pour ralentir le changement climatique, la Banque mondiale s'attend à un réchauffement planétaire de 4 °C d'ici 2100, causant de grands problèmes à la production agricole, aux stocks de poisson et à la disponibilité en eau potable, en plus de faire augmenter les décès dus à la chaleur et aux moustiques porteurs de virus.

« De profonds changements doivent s'opérer d'urgence aux plans technologique, économique, institutionnel et comportemental pour inverser les tendances actuelles. Le développement économique et la protection du climat peuvent se compléter, mais il faut pour cela une volonté politique »

— Rachel Kyte, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale et envoyée spéciale pour le changement climatique

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