Deux à trois détenus du Centre de détention de Trois-Rivières ont réussi à grimper sur le toit de l'établissement mardi soir, selon le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec.
Un détenu se serait vu refuser un droit de visite et une vingtaine d'autres se seraient soulevés à la suite de cette décision.
Ces derniers auraient placardé la fenêtre du bureau des agents correctionnels et ils en auraient profité pour défoncer la porte d'une salle des machines, ce qui aurait permis à quelques-uns d'entre eux d'accéder au toit de l'immeuble.
« Ça suscite des questionnements sur la sécurité. » — Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec
« Ça fait des années qu'on dit qu'on est sous-financé, que le service correctionnel est l'enfant pauvre du ministère de la Sécurité publique et de procéder à des coupures, il y a un certain risque au niveau de la sécurité », souligne, inquiet, le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec, Mathieu Lavoie, à la suite des événements.
De son côté, la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, a voulu se faire rassurante.
« Au bout d'une heure, tout était maîtrisé, tout était réglé. » — Lise Thériault, ministre de la Sécurité publique
La ministre Thériault a demandé une enquête administrative, dont les résultats devraient être connus d'ici deux mois.
Le Ministère confirme q'un désordre est survenu mardi soir, mais il ne rapporte aucun bris majeur et ne confirme pas, mais n'infirme pas non plus, la thèse d'une tentative d'évasion.
La Sécurité publique de Trois-Rivières a été appelée sur les lieux pour établir à titre préventif un périmètre de sécurité autour de l'immeuble, mais elle n'a pas eu à intervenir.
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