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«Assassin's Creed Unity»: Au cœur de la Révolution française (PHOTOS)

«Assassin's Creed Unity»: Au cœur de la Révolution française (PHOTOS)
Courtoisie Ubisoft Montréal

Développé exclusivement pour les consoles nouvelle génération, Assassin’s Creed Unity vous plonge en plein cœur de la Révolution française, avec des graphismes qui n’ont plus rien à voir avec les précédents épisodes.

Chaque année, Assassin’s Creed est devenu le rendez-vous attendu des amateurs d’action et d’histoire. Si le jeu est élaboré en collaboration étroite avec des historiens afin de reproduire la ville visitée au plus proche de ce qu’elle était à l’époque, il propose également une aventure d’une vingtaine d’heures pour l’histoire principale, et qui peut monter entre 70 et 100 heures si on veut accomplir les nombreuses missions secondaires. Bref, c’est un jeu qui en donne au joueur pour son argent en lui livrant un vaste monde à explorer.

Assassin’s Creed Unity ne fait pas défaut à la règle, mais joue également la sûreté en revenant aux origines du jeu. Pas de batailles navales épiques, on retourne dans une ville où les déplacements se font principalement à pied ou en sautant de toit en toit. Avec des contrôles plus fluides et plus simples à prendre en main, il est facile d’escalader n’importe quel édifice. Les combats devenus trop faciles au fur et à mesure des épisodes ont été rééquilibrés, mais une fois assimilé les contres et évitements, on retrouve vite ses marques.

Paris: une ville unique

Prenant place lors de la Révolution française, c’est dans une ambiance électrique et toujours sous tension que se déroule cette aventure. Visuellement, le jeu verse sans cesse dans le magnifique. La modélisation des bâtiments ou des intérieurs en passant par le choix des textures sont surprenants. Tout comme cette foule de détails ajoutés comme les éclaboussures de boue, le sol défoncé à de nombreux endroits laissant poindre la végétation, les effets de fumée, ou encore la population incroyablement nombreuse, tout cela contribue à dégager une impression de vie. Le tout est renforcé par un choix artistique visuel proche de la peinture d’époque, qui donne l’impression d’un tableau réaliste en mouvement.

La modélisation des différents monuments et édifices regorge de détails, d’autant plus que l’on pourra visiter des endroits qui n’existent plus comme La Bastille. En fait, tous ces endroits ont été reproduits à l’identique, jusqu’aux statues qui les ornent.

Les rues regorgent de vie grâce à la présence d’une foule nombreuse et réellement disparate qui offre un réalisme bien plus poussé que les épisodes précédents. Ce réalisme visuel a tôt fait de happer le joueur dans cet univers. D’autant plus que le jeu vous laisse comme toujours une liberté totale d’exploration ou dans le choix des missions à accomplir.

Grâce à quelques failles temporelles, il sera également possible de visiter quelques quartiers de Paris de la Belle Époque, et même d’escalader la tour Eiffel durant la Seconde Guerre mondiale. Là encore, on retrouve un souci du détail et de réalisme toujours aussi poussé.

Par contre, notre version Xbox One que nous jouons avant sa sortie montre parfois des signes de ralentissement, et au casque on remarque des micros coupures du son. Un correctif disponible avant sortie est bien présent, mais il ne serait pas étonnant qu’Ubisoft en publie un autre rapidement.

Afin de finir l’aventure, il sera indispensable de développer les compétences de son personnage. L’économie joue donc un rôle très important dans cet opus, d’autant plus qu’il existe des dizaines de protections et armes diverses. On pourra créer un assassin versé sur la discrétion, ou à l’opposé miser le tout sur la santé et une grosse puissance de frappe dans les combats.

Les compétences et nouvelles techniques d’assassinat se gagnent de leur côté en remplissant des objectifs simples durant la mission principale. Et si on les manque, il est toujours possible de rejouer ces scènes. Nous ne saurions trop vous conseiller d’y attacher de l’importance, certaines habiletés se montrant très pratiques pour progresser plus facilement dans l’aventure.

Si vous aimez la coopération, le jeu offre des missions secondaires à jouer jusqu’à quatre joueurs

Assassin’s Creed Rogue sur Xbox 360 et PS3

Ubisoft n’a pas oublié les possesseurs de Xbox 360 et PS3, mais Assassin’s Creed Unity étant impossible à porter, même dans une version dégradée sur ces consoles, Ubisoft a préféré conclure la trilogie de la famille Kenway. Assassin’s Creed Rogue est donc un jeu dans la parfaite lignée Assassin’s Creed, mais se déroulant pour une grande partie en mer, avec des batailles navales épiques comme dans Black Flag. Visuellement, le jeu offre le même rendu graphique et technique que Black Flag, qui avait poussé les consoles de précédente génération dans leurs derniers retranchements. C’est donc un épisode à part entière qui en offre pour plusieurs dizaines d’heures de jeu, non sans avoir négligé le scénario.

Malgré quelques défauts techniques, Assassin’s Creed Unity propose une longue et superbe aventure visuelle. Le Paris de la Révolution est tout bonnement somptueux et offre un niveau graphique rarement vu jusqu’à maintenant. Du côté de la jouabilité et de la progression, le jeu ne se démarque pas de ses fondements.

Pour sa part, Assassin’s Creed Rogue est une longue aventure dans la lignée de Black Flag mais comportant sans cesse des clins d’oeil aux précédents épisodes. Il demeure une très bonne aventure pour ceux qui n’ont pas encore investi dans une console nouvelle génération. Si l’envie vous en prend, les packs Assassin’s Creed Xbox One et PS4 comprennent Assassin’s Creed Unity + Assassin’s Creed Black Flag pour le prix d’une console nue, ce qui vous fera gagner plus de 100$ en jeux sur chaque console.

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