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Sheila Copps : « j'ai été agressée sexuellement et violée »

Sheila Copps : « j'ai été agressée sexuellement et violée »
CP

L'ancienne ministre de Hamilton Sheila Copps raconte dans un journal d'Ottawa qu'elle a été agressée sexuellement par un collègue lorsqu'elle était députée provinciale.

Dans un billet pour le Hill Times, un hebdomadaire sur la politique fédérale, celle qui a aussi été ministre de l'Environnement et du Patrimoine à Ottawa ajoute qu'elle a été violée par « quelqu'un qu'elle connaissait ».

Mme Copps a été élue à l'Assemblée législative de l'Ontario en 1981. Elle affirme que, moins d'un an après son entrée en poste, un collègue a tenté « de la pousser contre un mur et de l'embrasser » à la sortie de l'ascenseur d'un hôtel.

« Je l'ai repoussé, le frappant où ça fait mal. »

— Sheila Copps, ancienne députée

Les deux effectuaient alors une tournée de consultations sur la violence contre les femmes dans le nord de l'Ontario.

Mme Copps, qui avait 28 ans à l'époque, n'a jamais porté plainte, croyant qu'il s'agissait « d'un manque de jugement » de la part de son collègue, qui n'a jamais recommencé. Elle ne dévoile pas son nom dans son billet.

Mme Copps affirme, en revanche, qu'elle s'est plainte auprès des policiers au sujet du viol dont elle a été victime « il y a plus de 30 ans ». Mais la police lui a répondu « qu'il serait impossible d'obtenir un verdict de culpabilité ». Les policiers, ajoute-t-elle, se sont contentés d'aller chez lui et de « l'avertir de garder ses distances ».

« Agressions » sur la Colline

Mme Copps explique qu'elle fait cette sortie publique parce qu'elle regrette d'avoir pris la défense de l'ex-animateur de la CBC Jian Ghomeshi sur Twitter.

Elle affirme qu'elle aurait dû d'abord « entendre l'autre côté de la médaille ».

Celle qui a été vice-première ministre du chef libéral Jean Chrétien à Ottawa ajoute que du « harcèlement » et des « agressions » ont lieu au Parlement, mais qu'il n'y a « pas de procédure transparente » en place pour enquêter sur ces allégations.

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