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Les députés du PLC Massimo Pacetti et Scott Andrews suspendus du caucus après des allégations d'harcèlement sexuel (VIDÉO)

Deux députés du PLC suspendus du caucus après des allégations d'harcèlement sexuel (VIDÉO)

Le leader libéral Justin Trudeau suspend deux députés du caucus de son parti après que ces derniers eurent fait l'objet d'allégations de « faute personnelle ».

Les deux députés en question sont Massimo Pacetti, député de Saint-Léonard-Saint-Michel au Québec depuis 2002, et Scott Andrews, député d'Avalon, à Terre-Neuve-et-Labrador depuis 2008. Ils ont nié les allégations d'inconduite portées contre eux.

Ils sont suspendus le temps qu'une enquête, ou un examen, soit menée par la Chambre des communes.

Les allégations dont ils font l'objet visent des situations qui ne sont pas liées entre elles.

Valérie Dufour, directrice adjointe des communications pour le Nouveau Parti démocratique, a affirmé que les auteurs des plaintes étaient deux députées du NPD. Ces députées ne souhaitent pas rendre leur identité publique, a-t-on indiqué au NPD.

La nécessité d'agir

« Je ne vais pas dire plus que ce sont des allégations de faute personnelle. [...] C'est une situation difficile mais, en tant que chef de parti, j'avais l'obligation d'agir. »

— Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada

Lorsqu'il s'est adressé aux journalistes, mercredi, Justin Trudeau a souligné qu'il s'agissait « d'allégations sérieuses ». Dans l'un des cas, a-t-il précisé, l'information lui a été transmise personnellement et directement le 28 octobre dernier par l'un des députés en cause. Il a alors immédiatement demandé à Judy Foote, la whip de son parti, d'aviser son homologue de l'autre parti des allégations qui lui avaient été transmises.

« Nous sommes en 2014 je suis conscient qu'il est difficile pour les gens de partager ces informations. [...] Nous avons le devoir de protéger les individus qui sont dans ces situations et de les encourager à dénoncer ces agissements. Le bénéfice du doute doit être donné à ceux qui partagent ces informations. »

— Justin Trudeau, chef du Parti libéral du Canada

Thomas Mulcair se dit « attristé »

À l'instar de Justin Trudeau, le chef du NPD Thomas Mulcair a rencontré les médias mais très brièvement. Il s'est dit attristé par ces allégations. Il a déclaré qu'il appartenait à tous les députés, de toutes formations politiques, d'agir pour que « la Colline parlementaire, comme tout lieu de travail, soit sécuritaire et libre de ces accrocs à la capacité de fonctionner ».

« On a le droit de vivre dans un environnement de travail libre de harcèlement. »

— Thomas Mulcair, chef du Parti néo-démocrate

Une lettre au président de la Chambre des communes

Dans une lettre dont Radio-Canada a obtenu copie, datée du 5 novembre et qui est adressée au président de la Chambre des communes, la whip du Parti libéral, Judy Foote explique que dès le 29 octobre, elle a rencontré le whip du parti auquel appartiennent les deux plaignants et qu'ils ont convenu d'organiser des rencontres séparées avec les députés Pacetti et Andrews. Ces rencontres ont été tenues le 30 octobre. Judy Foote s'est également entretenue séparément avec les députés Pacetti et Andrews.

« À ma connaissance, il n'y a pas de précédent en la matière ni de procédure établie pour une telle situation. La Chambre des communes a une procédure qui permet aux employés de l'administration de traiter les allégations de faute en milieu de travail, mais il n'existe aucune procédure pour traiter des plaintes entre des membres et des députés. »

— Judy Foote, whip du Parti libéral du Canada (PLC)

Judy Foote demande au président de la Chambre des communes, Andrew Scheer, de convenir d'une procédure afin de traiter ces plaintes individuellement. Elle demande également à ce que le Bureau de régie interne « soit saisi de la question de toute urgence ». Le Bureau de régie interne réunit des députés de tous les partis.

Avec les informations de Denis Ferland

La lettre du PLC au président de la Chambre des communes

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