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«Hervieux» de Marc Hervieux: album d'amour et d'amitié (ENTREVUE)

«Hervieux» de Marc Hervieux: album d'amour et d'amitié (ENTREVUE)
Facebook - Marc Hervieux

Un magnifique bouquet de plumes et de compositeurs renommés s'est uni pour offrir à Marc Hervieux son huitième album en carrière, sobrement titré Hervieux. Des talents nommés Sylvain Cossette, Richard Séguin, Jean-François Breau, Tino Izzo, Christian Marc Gendron, Maxime Landry, Patrick Bourgeois, Gardy Fury, Martine Pratte…

C’est que, ce deuxième opus pop, qui arrive cinq ans après Après nous, sa première tentative dans le genre, Marc Hervieux le souhaitait entièrement constitué de chansons originales. Le ténor s’est donc fait plaisir et a abordé des amis rencontrés surtout dans les coulisses de la télévision, notamment sur le plateau de Cap sur l’été, l’émission qu’il anime depuis deux ans à Radio-Canada avec Marie-Josée Taillefer, pour leur demander de lui concevoir des pièces taillées sur mesure pour lui.

Il les a approchés en allant leur rendre visite, en leur passant un coup de fil, en leur envoyant un courriel. Et le résultat de ces fructueuses collaborations, «un beau gros cadeau», dixit le principal intéressé, est désormais gravé sur Hervieux, qui se retrouve sur les tablettes ce mardi, et qu’un Marc Hervieux tout sourire lançait en présence de parents et amis au Centre Phi, dans le Vieux-Montréal, lundi.

«Moi, je n’ai pas grandi avec la musique classique et l’opéra, a souligné l’artiste. J’ai grandi avec la musique populaire. Étant un épicurien de plein d’affaires, surtout de la musique, j’aime plein de styles. Et j’aime essayer de les faire vivre ensemble.Par exemple, Gardy Fury et moi, on est complètement à l’opposé dans nos mondes, moi classique, et lui funk, a-t-il illustré. J’adore ce qu’il fait, et je me suis demandé comment je pouvais adapter ma voix et mon style pour les marier à sa musique. C’était un défi agréable à relever. Il faut avoir l’ouverture de l’essayer, de comprendre la réalité artistique de l’autre, mais c’est un beau challenge et, quand on y parvient, c’est formidable.»

Pour refléter l’Épicure qui respire en lui, Marc Hervieux a commandé à son entourage des morceaux mid-tempo, desquels émanent sourires et joie de vivre. «Je voulais que l’album me représente beaucoup, même au niveau des tempos. Quand je fais des reprises, on dirait que j’aime prendre de grandes chansons deep, déchirantes, mais, quand c’est mon propre matériel, c’est autre chose. C’est un autre univers. Je suis un gars hop la vie, et je voulais qu’Hervieux me ressemble.» Homme de famille et de valeurs, l’interprète a aussi trouvé dans ces textes qui lui étaient dédiés des thématiques chères à son cœur.

«On parle d’amour au sens large, a-t-il résumé. L’amour entre amoureux, en famille ou avec nos enfants, mais aussi l’amour de ce qu’on fait dans la vie, des passions qu’on peut entretenir, du fait d’avoir des projets. Il y a beaucoup de passion! Et on pense au temps qui passe vite, aussi. On peut laisser passer le temps, ou alors essayer de le rattraper… C’est un choix qu’on doit faire. C’est un autre thème de l’album.»

Hyperactif

Le dernier disque de Marc Hervieux, Mes plaisirs, paru en 2013, était une compilation de relectures de ses coups de cœur du répertoire québécois et francophone. S’y trouvaient, entre autres, Ils s’aiment, Le blues du businessman, Non, je ne regrette rien, Perce les nuages (À ma mère), Quand les hommes vivront d’amour, Les plaisirs démodés et La quête, tous portés par un orchestre et des arrangements symphoniques, sans piano, guitare, basse et batterie, les instruments dits «pop».

Avec la volonté de revenir à un emballage pop pour Hervieux sont réapparus les sonorités de la section rythmique avec, en prime, un quatuor à cordes, qui ramène Marc Hervieux à ses racines, à «sa formation, son monde». Son premier effort pop, Après nous, un amalgame de reprises et de compositions neuves, avait été congratulé de 80 000 exemplaires vendus. Depuis, le chanteur a exploré divers registres sur, entre autres, les galettes A Napoli, Tenor Arias et Un air d’hiver. C’est dire à quel point il s’est gardé occupé depuis un certain duo avec une certaine Ginette Reno, Fais-moi la tendresse, qui l’a révélé au grand public.

«Je suis un peu hyperactif, reconnaît le touche-à-tout. Je ne ressens aucune pression, et personne ne m’en met non plus. Le lendemain de la sortie de Mes plaisirs, j’avais déjà des idées pour un autre album. Et je sentais que c’était le moment de faire un disque de chansons originales.»

«Je suis chanceux que le public me suive dans mes projets. Les gens sont généreux et chaleureux. Moi, je fais les choses à ma façon et, en vieillissant, je comprends qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Tant qu’à essayer de plaire à certaines personnes, je veux d’abord plaire à ceux qui m’aiment déjà! (rires) Mais j’espère aussi réussir à en surprendre d’autres, qui ont peut-être des idées préconçues…»

Marc Hervieux poursuit présentement la tournée de son spectacle Mes plaisirs, auquel il compte ajouter progressivement les titres d’Hervieux. Il incarnera un rôle au cinéma au printemps prochain – il n’a pas le droit d’en dire plus à ce sujet pour l’instant –, mais ne sait pas encore si Cap sur l’été sera de retour en ondes à l’été 2015.

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