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Effondrement du tunnel Viger : plaintes contre deux ingénieurs de SNC-Lavalin

Effondrement du tunnel Viger : plaintes disciplinaires contre deux ingénieurs de SNC-Lavalin
RCQC

Le syndic de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) dépose des plaintes disciplinaires contre deux ingénieurs de SNC-Lavalin qui ont contribué à la préparation des plans et devis pour la réfection des murs sous les paralumes du tunnel Viger en 2011, année de son effondrement.

Les plaintes portent sur des dérogations au Code des professions et au Code de déontologie des ingénieurs.

Les sanctions peuvent aller jusqu'à la radiation permanente ou la révocation du permis d'exercice.

Un rapport qui blâme le consortium

Deux experts indépendants mandatés par le ministère des Transports du Québec pour déterminer les causes techniques de cet effondrement avaient conclu à une erreur du consortium Cima+/Dessau/SNC-Lavalin, responsable de la conception des travaux de réfection.

Marie-José Nollet, de l'École de technologie supérieure, et Jean-Philippe Charron, de l'École polytechnique de Montréal, ont indiqué que les spécifications des plans et devis de 2011 étaient inappropriées et non conformes au Code canadien sur le calcul des ponts routiers en ce qui concerne les dimensions de la zone à ne pas démolir sous les poutres.

Les deux experts ont aussi relevé un manque d'armatures supérieures dans la zone de la console de béton qui devait soutenir la poutre porteuse des paralumes lors de l'exécution des travaux de réfection.

Québec a demandé au procureur général d'intenter des poursuites civiles contre le consortium.

L'effondrement

Le 31 juillet 2011, en matinée, une structure de béton de 20 mètres sur 20 mètres s'est écroulée sur la chaussée du tunnel Viger en direction ouest. Il s'agissait d'un paralume, c'est-à-dire un treillis de béton qui permet d'éviter que les automobilistes soient éblouis par les rayons du soleil.

Ce paralume était soutenu par une poutre, qui est tombée après que l'assise sur laquelle elle reposait se fut effritée.

L'incident, qui s'était produit un dimanche matin lors de travaux d'entretien sur les murs de soutènement du tunnel, n'avait heureusement pas fait de victimes.

Le tunnel a dû être fermé à la circulation pendant plusieurs jours.

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