Le chef du Nouveau parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a galvanisé ses troupes québécoises, dimanche à Québec, en clôture du congrès provincial du parti. À un an des élections fédérales, il en a profité pour prononcer un discours à saveur électorale.
Le chef néo-démocrate a tenu à rappeler l'importance du caucus québécois du NPD. Thomas Mulcair garde d'ailleurs bon espoir d'élargir sa base électorale dans la province lors du prochain scrutin fédéral.
Il est d'avis que le NPD est en mesure de faire élire des députés dans la région de Chaudière-Appalaches, où le parti a fait chou blanc en 2011.
« C'est un microclimat politique sur l'échiquier québécois, mais on a l'intention de présenter des candidats solides dans ces circonscriptions-là », a affirmé Thomas Mulcair.
Aux dernières élections, le NPD a remporté 59 sièges au Québec.
« Protéger le public inclut protéger nos droits », dit Mulcair
Par ailleurs, le chef néo-démocrate est revenu sur les attentats de Saint-Jean-sur-Richelieu et d'Ottawa, survenus cette semaine.
Thomas Mulcair s'est notamment questionné sur le projet de loi que le gouvernement Harper déposera la semaine prochaine aux Communes pour renforcer les pouvoirs des forces de sécurité.
« Avant de dire que la réponse à un problème, c'est de changer les lois, est-ce qu'on applique déjà les lois qui existent? Si on ne les a pas appliqués et que tout d'un coup, on dit que ça prend plus de pouvoir, mais qu'on n'utilise pas le pouvoir qu'on a déjà, je pense que vous avez une partie de la réponse », a-t-il affirmé.
« On doit protéger le public, mais protéger le public inclut protéger nos droits. On n'a pas besoin de compromettre l'un pour essayer de garantir l'autre », a résumé le chef du NPD.
