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Fusillade à Ottawa: la lettre des parents du tireur Michael Zehaf-Bibeau

Fusillade à Ottawa: la lettre des parents du tireur Michael Zehaf-Bibeau
OTTAWA, ON- OCTOBER 23 - Flowers are placed on the barrier near the War Memorial in the aftermath of a shooting in Ottawa, where a soldier murdered at the War Memorial and a gun battle in Parliament killed the alleged gun man. in Ottawa. October 23, 2014. (Steve Russell/Toronto Star via Getty Images)
Steve Russell via Getty Images
OTTAWA, ON- OCTOBER 23 - Flowers are placed on the barrier near the War Memorial in the aftermath of a shooting in Ottawa, where a soldier murdered at the War Memorial and a gun battle in Parliament killed the alleged gun man. in Ottawa. October 23, 2014. (Steve Russell/Toronto Star via Getty Images)

Voici une traduction du texte complet de la déclaration transmise à l'Associated Press par les parents de Michael Zehaf-Bibeau, l'homme désigné par les autorités comme étant l'auteur d'une fusillade ayant tué un soldat à Ottawa, mercredi:

Cette déclaration a été transmise en réponse à un courriel de l'AP demandant aux parents de Michael Zehaf-Bibeau de confirmer l'information voulant que leur fils ait été instable mentalement ou vulnérable d'une quelque façon.

«Bonjour, j'écris cette note en mon nom et en celui de mon mari. Aucun mot ne peut exprimer la tristesse que nous ressentons en ce moment. Nous sommes très tristes qu'un homme ait perdu la vie. Il a tout perdu et il laisse derrière lui une famille qui ne doit ressentir rien d'autre que du vide et du chagrin. Nous leur transmettons nos plus profondes sympathies, bien que les mots nous semblent plutôt inutiles. Nous pleurons tous les deux pour eux. Nous souhaitons également nous excuser pour toute la douleur, l'effroi et le chaos qu'il a créés. Nous n'avons aucune explication à offrir. Je suis en colère contre notre fils, je ne comprends pas et une partie de moi veut le détester en ce moment. Vous écrivez que notre fils était vulnérable, nous l'ignorons, (il) était perdu et ne rentrait pas dans le moule. Moi, sa mère, je lui ai parlé la semaine dernière lors d'un dîner. Je ne l'avais pas vu les cinq années précédentes. J'ai donc peu à offrir pour vous éclairer. Nous ne souhaitons participer à aucun cirque médiatique, nous ne croyons pas que cela ajoutera quoi que ce soit à la conversation. S'il vous plaît, respectez notre intimité, bien que plusieurs croiront que nous ne la méritons pas... Encore une fois, nous sommes tellement désolés.

Susan Bibeau et Bulgasem Zehaf»

Fusillade à Ottawa

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