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L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2 pour cent en un an, révèle Statistique Canada

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 2%
Blend Images/Dave and Les Jacobs

OTTAWA - L'inflation annuelle canadienne s'est établie à 2,0 pour cent en septembre, en légère baisse par rapport aux deux mois précédents, a indiqué vendredi Statistique Canada.

L'inflation avait atteint 2,1 pour cent pendant les mois de juillet et d'août, d'après l'indice des prix à la consommation de l'agence fédérale.

Les prix ont progressé dans toutes les catégories de biens ces 12 derniers mois, a précisé Statistique Canada, ceux de l'habitation et des aliments ayant mené la charge.

L'inflation du mois de septembre s'est par ailleurs avérée conforme aux attentes des économistes, d'après les prévisions recueillies par Thomson Reuters.

«Le recul de l'inflation d'ensemble en septembre, de 2,1 pour cent à 2,0 pour cent, devrait être le premier d'une série de plusieurs autres dans les mois à venir», a observé l'économiste David Madani, de Capital Economics, dans une note écrite.

«À la lumière des récents événements sur le marché, et plus particulièrement de la chute des prix mondiaux du pétrole, la Banque du Canada devrait rester très neutre en ce qui a trait aux perspectives des taux d'intérêt.»

La Banque du Canada doit dévoiler mercredi sa prochaine décision au sujet de son taux d'intérêt directeur, ainsi que son plus récent rapport sur la politique monétaire.

La vaste majorité des observateurs s'attendent à ce que la banque centrale maintienne son taux à un pour cent, où il se trouve depuis plus de quatre ans.

Les coûts du logement ont avancé de 2,7 pour cent en septembre sur une base annuelle, une hausse attribuable en partie par une augmentation de 16,2 pour cent des prix du gaz naturel. Les prix des aliments ont aussi gagné 2,7 pour cent le mois dernier, après avoir avancé de 2,2 pour cent en août.

Parmi les biens ayant le plus contribué à la hausse par rapport à l'an dernier se trouve la viande, dont les prix ont gagné 11,5 pour cent, tandis que ceux des cigarettes et des services téléphoniques ont pris 11,4 et 7,6 pour cent, respectivement.

Les prix à la consommation ont progressé dans toutes les provinces, l'Ontario et l'Alberta ayant connu les gains les plus important, soit 2,6 pour cent chacune.

Par ailleurs, Statistique Canada a observé certaines baisses des prix, comme ceux des meubles, qui ont retraité de 4,1 pour cent, ceux de l'équipement et des appareils informatiques, qui ont cédé 5,9 pour cent, et ceux de l'équipement vidéo, qui ont diminué de 7,4 pour cent.

Sur une base désaisonnalisée, le coût de la vie au Canada a progressé de 0,2 pour cent en septembre par rapport au mois d'août, après avoir grimpé de 0,1 pour cent en août par rapport à juillet.

L'inflation de base — qui exclut les prix considérés comme plus volatils, comme ceux de certains éléments des secteurs de l'alimentation et de l'énergie — est demeurée stable à 2,1 pour cent en septembre.

Les prix de la viande, qui sont inclus dans le calcul de l'inflation de base canadienne, ont eu un impact significatif cette donnée, qui est étudiée de près par la Banque du Canada.

L'économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, a noté que la hausse mensuelle de 1,5 pour cent des prix de la viande — une augmentation qui atteint 11,5 pour cent par rapport à l'an dernier — était responsable à elle seule de 0,3 point de pourcentage de l'inflation de base. Les prix de la viande ont connu leur plus rapide hausse depuis le milieu des années 1980, a-t-il précisé.

M. Porter s'attend à ce que l'inflation de base continue de s'établir légèrement au-dessus du seuil des deux pour cent.

Selon lui, le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a minimisé la légère hausse du coût de la vie en la qualifiant de «transitoire» en raison de la faiblesse du dollar canadien et d'autres facteurs temporaires. M. Porter ne s'attend pas à voir ce message changer dans le nouveau rapport sur la politique monétaire de la banque centrale.

«L'attention du rapport trimestriel sur la politique monétaire de la semaine prochaine devrait se tourner vers la faiblesse de la croissance mondiale et la croissance de l'incertitude, pour s'éloigner des questions nationales comme (l'indice des prix à la consommation) et les difficultés du marché du travail», a écrit vendredi M. Porter dans une note.

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